On avait dit qu’on ne touchait pas à Baby !
Voici Baby, le mec qu’on croiserait volontiers cet été : choupinou, excellent conducteur, hyper calé en musique, le genre de garçon qui nous embarquerait en road trip, cheveux au vent, à rouler sans lendemain.
Le charmant Ansel Elgort prête ses traits juvéniles à Baby (d’ailleurs, on attend toujours que sa barbe fasse son apparition), mais également sa fraîcheur. Ce personnage cinématographique plutôt atypique, flirtant de loin avec l’autisme, offre un rôle attachant, sincère, rêveur, doux et particulièrement nerveux au volant. Le petit copain idéal en somme. À ses côtés, Lily James qui a troqué sa robe de Cendrillon pour une tenue de serveuse, et des mauvais garçons (Jamie Foxx, John Hamm, Kevin Spacey).
Baby Driver est qualifié de cool, oui, il l’est, puis il vire dans le dramatique moins cool. On aime le début, boosté à la musique, à la légèreté de Baby quand il écoute cette musique et puis cette fièvre quand il enclenche la première. Après, ça se tasse, les complications font leur apparition, c’est moins fun et les personnages secondaires deviennent des têtes à claques. Du coup, c’est un film sympathique, qui n’est pas à la hauteur de nos attentes, dont la cool attitude ne dure pas sur les 1h53. Cela dit, je ne suis pas sûre que le film aurait fonctionné en restant que sur de la comédie. Edgar Wright (le réalisateur) aurait peut-être dû mieux doser la comédie et le drame. Mais bon, Baby Driver reste un film intéressant et plaisant, et puis on s’accroche au petit Baby !
Sortie en salles le 19 Juillet 2017.