À l’occasion du 50ème anniversaire de Belle de Jour (1967), le cinéma Comoedia nous propose la rétrospective « Luis Buñuel, un souffle de liberté » avec 6 de ses oeuvres en copies restaurées.
Aussi à partir du 2 août 2017, se sera l’occasion de découvrir 7 films du grand réalisateur espagnol :
TRISTANA, drame de 1970 avec Catherine Deneuve, Franco Nero & Fernando Rey …
LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE, drame de 1964 avec Jeanne Moreau, Georges Géret & Michel Piccoli …
LE FANTÔME DE LA LIBERTE, comédie dramatique dde 1974 avec MichaelLonsdale, Adolfo Celi & Jean-Claude Brialy …
CET OBSCUR OBJET DU DESIR, drame de 1977 avec Fernando Rey, Carole Bouquet & Angela Molina …
LE CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE, drame de 1972 avec Fernando Rey, Paul Frankeur & Delphine Seyrig …
LA VOIE LACTEE, comédie dramatique de 1969 avec Laurent Terzieff, Delphine Seyrig & Georges Marchal …
Retrouvez le détail des films : ici
La rétrospective Luis Buñuel, un souffle de liberté
A l’occassion de la resortie de Belle de Jour, cette rétrospective en six films propose de (re)découvrir les derniers longs-métrages de Luis Buñuel, tournés entre 1964 et 1977 entre la France et l’Espagne. C’est à cette époque que le cinéaste fait la rencontre de Jean-Claude Carrière, lequel deviendra son coscénariste attitré – sauf sur Tristana. À ses côtés, l’Espagnol signera quelques-unes de ses œuvres les plus emblématiques, se partageant entre adaptations littéraires (Le Journal d’une femme de chambre, Tristana, Cet obscur objet du désir) et scénarios originaux (La Voie lactée, Le Charme discret de la bourgeoisie, Le Fantôme de la liberté). Rêve et imaginaire s’entrelacent et se confondent dans des expérimentations narratives et filmiques à forte teneur autobiographique. Les comédiens se le disputent – Jeanne Moreau, Catherine Deneuve, Michel Piccoli ou Monica Vitti –, fascinés par son irrévérence et son génie. Grand érudit, Buñuel mêle également dans ses œuvres des influences diverses : Sade (Cet obscur objet du désir), picaresque (La Voie lactée), théâtre de boulevard (Le Charme discret de la bourgeoisie), surréalisme (Le Fantôme de la liberté).Placés sous le signe de l’éclectisme, ces « films de la maturité » ont gardé un pouvoir de fascination et de subversion toujours intact.
Six œuvres à contempler pour la première fois dans leur version restaurée !
Source Carlotta film