Par May Lee dans Fantastique le
Labyrinthe est un film anglo-américain de 1987 (sortie française) réalisé par Jim Henson.
Le casting est composé de David Bowie (qui officie également sur la Bande Originale).
L'acteur/chanteur interprète Jareth le roi des Gobelins et évolue dans un univers fantastique qui sied parfaitement à sa personnalité. Jennifer Connely est Sarah, une jeune fille passionnée par les contes de fées et qui - se voyant contrainte de garder Toby son petit frère - entraîne la chute de ce dernier, emporté par les gobelins. A elle d'affronter différentes épreuves dans ce labyrinthe, les apparences pouvant être trompeuses, pour le sauver. A noter que la jeune actrice de 15 ans a ensuite été révélée grâce à son rôle dans Requiem for a Dream de Darren Aronofsky en 2000.
Jim Henson s'inspire à nouveau - comme pour Dark Crystal - des oeuvres du dessinateur Brian Froud. Il a d'ailleurs été engagé comme costumier et superviseur des effets visuels et son fils (Toby) tient le rôle du petit frère de Sarah.
Dark Crystal est un film qui a marqué mon enfance, cet univers fascinant que j'ai alors découvert fait partie de mes bases de cinéphile et les messages véhiculés par lui, par Labyrinthe ou encore par Tim Burton ont permis d'appréhender certains côtés plus rudes de la vie. C'est pourquoi je transmets cette influence à mes trois gremlins désormais.
Ce film est donc familial, il est intéressant d'en discuter ensuite avec sa progéniture pour voir ce qui a été compris de l'intention du film et en connaître son interprétation personnelle.
Ce côté fantastique - tout comme dans le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro (interdit aux moins de 12 ans en France) ou dans Les Noces Funèbres de Tim Burton - permet d'aborder des sujets importants comme notre façon d'appréhender la mort, la guerre, les conséquences de ce que l'on souhaite et le mal que l'on peut faire sans en avoir même conscience.
Laissez donc l'enfant qui sommeille en vous apprécier ce que Jim Henson a voulu transmettre et le cinéphile averti ou non en comprendre toute la beauté et se laisser porter par cet imaginaire.