Pourquoi voir La Planète des Singes : L'Affrontement ?
Après les origines, l'affrontement est à la porte.
En 2011 Rupert Wyatt ressuscite la saga La Planète des Singes adaptée du roman de Pierre Boulle avec La Planète des Singes : Les Origines, ce film à l'histoire originale, qui gardait néanmoins certains thèmes de la saga d'origine, posait les fondations de celle-ci.
Ici point de remake comme Tim Burton l'avait fait en 2001, Rupert Wyatt choisit d'expliquer la naissance des singes aussi intelligents que les humains, voir plus, un choix judicieux puisque inédit jusqu'à l'heure.
Tout commença avec le souhait du scientifique Will Rodman de trouver un remède contre la maladie d'Alzheimer, lui et son équipe ont utilisé des chimpanzés comme vulgaire cobayes pour expérimenter le vaccin ALZ-112 (et oui on se serre de nos cousins les singes pour des expérience, pas jolie jolie, mais ce n'est pas le sujet), les singes voient rapidement leurs facultés augmenter, impressionner par les résultats des tests, l'équipe décide de présenter une femelle chimpanzé nommée Beaux Yeux.
Mais rien ne se passe comme prévu, la femelle s'évade de sa cage et sème la panique, au moment ou elle pénètre dans la salle du conseil d'administration elle est abattue, devant cet incident ordre est donné d'euthanasier tous les singes ayant reçu le rétrovirus ALZ-112.
Mais Will Rodman découvre que Beaux Yeux avait eu un petit dans sa cage, ce qui explique son comportement agressif, elle voulait simplement protéger son petit.
Will décide de recueillir le bébé chimpanzé chez lui et le prénomme César, il va développer une intelligence impressionnante, une intelligence transmise par sa mère et qu'il va utiliser pour libérer les singes de l'emprise des hommes.
Ce qui frappe immédiatement avec La Planète des Singes : Les Origines c'est son réalisme, pour incarner les singes le temps des acteurs et actrices surmaquillés est révolu, place aux images de synthèses, mais les comédiens ne sont pas morts pour autant.
La technologie a toujours servi le cinéma, ici c'est la motion capture, et plus particulièrement la performance capture qui offre aux spectateurs un véritable spectacle visuel, une technologie qui donne une expression et une âme aux personnages.
Andy Serkis reprend pour notre plus grand bonheur le rôle de César, après avoir obtenu le rôle de sa vie grâce à Peter Jackson dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, Andy Serkis va se spécialiser dans les rôles tournés en motion capture.
Pour La Planète des Singes : L'Affrontement Rupert Wyatt ne reprend pas les commandes, c'est le réalisateur Matt Reeves qui lui succède, Reeves a longtemps été considéré comme le petit protégé de J.J. Abrams, mais l'histoire est bien plus complexe, Matt Reeves et J.J. Abrams sont tous deux sont des amoureux du 7ème art, ils se rencontrent alors qu'ils sont encore adolescents et tournent des films en Super 8.
Les deux adolescents font un véritable carton à un festival du film Super 8, un succès tel que Kathleen Kennedy, ni plus ni moins, qui propose aux deux jeunes réalisateurs de restaurer les films Super 8 de Steven Spielberg.
Au cinéma Matt Reeves explose avec le très réussi Cloverfield, après ce triomphe Reeves s'attaque au remake de Morse, film de vampires suédois.
Son camarade J.J. Abrams a hérité de la saga Star Wars et lui de celle de La Planète des Singes, il ne recommence pas à zéro, il reste dans le chemin tracé par son prédécesseur, l'histoire est une suite direct aux événements survenus dans le premier volet.
Dix ans ont passé, la grippe simienne a décimé une grande partie de la population mondiale, dans ce qui reste de San Francisco un groupe de survivants tente de communiquer avec le monde extérieur, ils survivent comme ils peuvent, l'électricité vient à manquer, le seul moyen d'un approvisionnement continu en courant et de remettre en fonction un barrage hydroélectrique situé en pleine foret, territoire des singes.
Les singes guidés par César n'ont qu'une confiance très limitée envers les hommes, mais César qui veut instaurer une paix durable entre les singes et les hommes, accepte de laisser les humains réparer le barrage en gage de bonne volonté.
Évidemment les hommes vont enfreindre les règles fixées, dans le camp des singes les rancœurs du passé refont surface, un affrontement entre les deux camps est inévitable.
Avec La Planète des singes : Les Origines, Rupert Wyatt pose la première pierre de la vie de César, de sa naissance jusqu’à l'âge adulte, Matt Reeves avec La Planète des singes : L'Affrontement plonge le spectateur dans un monde ravagé par le rétrovirus ALZ-113,
Matt Reeves signe un blockbuster en apparence, comme son prédécesseur et son successeur, La Planète des Singes : L'Affrontement est un faux blockuster, l'action est la mais elle ne représente qu'une partie infime de l'histoire, depuis le commencement le sujet n'a jamais été l’affrontement entre les hommes et les singes et déterminer un vainqueur, non, le sujet de cette trilogie c'est César, contrairement aux autres films de la saga l’histoire est racontée du point de vue d'un singe.
Cette vision implique de soulever d’innombrables questions et de plonger le leader charismatique des singes dans un abîme de doute, lui qui est sans cesse tiraillé entre son souhait d'une paix durable avec les hommes et la protection de son clan.
Le réalisateur équilibre son film entre le camp des humains et celui des singes, si bien que la frontière entre les hommes et les singes est infime, les deux espèces ne sont pas si différentes, chacune veut la survie des siens, et chacune est prête à combattre pour l'obtenir.
La Planète des Singes : L'Affrontement est un blockbuster qui s'éloigne de ses congénères pour mieux éviter tous les clichés du genre, le film a des scènes spectaculaires mais également des scènes beaucoup plus intimes, ce qui est assez rare dans ce genre de film.
Comme dans La Planète des Singes : Les Origines, L'Affrontement pose des questions d'actualités, la peur de l'autre, le vivre ensemble et la guerre comme argument.
La Planète des Singes : L'Affrontement est un grand spectacle qui allie à la fois réflexion philosophique et action spectaculaire, le tout magnifié par l'interprétation sublime d'Andy Serkis.
Du grand spectacle
Synopsis :
Dix ans ont passé, la grippe simienne a décimé une grande partie de la population mondiale, dans ce qui reste de San Francisco un groupe de survivants tente de communiquer avec le monde extérieur, ils survivent comme ils peuvent, l'électricité vient à manquer, le seul moyen d'un approvisionnement continu en courant et de remettre en fonction un barrage hydroélectrique situé en pleine foret, territoire des singes.
Anecdotes :
Le budget du film est estimé à 170 000 000 $.
Le film a été tourné en Colombie britannique, en Louisiane et en Californie.
Le film a rapporté plus de 700 000 000 $ au box-office mondial.
La musique du film est composée par Michael Giacchino.
C'est le premier film de La Planète des Singes à avoir été filmé en 3D.
La Planète des singes : L'Affrontement a été produit lors des 50 ans de l'oeuvre de Pierre Boulle.
Affiches
Koba : Koba fight for apes ! Caesar : Koba fight for Koba.
Malcolm : Who was that in the video ?Caesar : A good man... like you.
"War has begun"César