Pourquoi voir La Planète des Singes : Les Origines ?
La Planète des Singes est une oeuvre de science-fiction majeure qui a marqué tout une génération, et continue à le faire de nos jours.
Tout commença en 1963, année de publication du roman La Planète des singes de l'écrivain français Pierre Boulle, ce roman connaît un succès retentissant.
La Planète des Singes raconte l'histoire de trois hommes, le journaliste Ulysse Mérou, Le professeur Antelle et le physicien Arthur Levain, ils vont tous les trois participer à une expédition visant à explorer l'étoile Bételgeuse.
A bord du vaisseau ils embarquent un chimpanzé prénommé Hector ainsi que d'autres animaux et de nombreuses plantes, arrivé à destination, quatre planètes se trouvent aux abords de Bételgeuse, l'une d’entre elles ressemble comme deux gouttes d'eau à la Terre.
Les trois membres de l'expédition décident de l'explorer, dans la forte ils découvrent des humains qui ressembles à des hommes des cavernes, ils vont découvrir que sur cette planète les hommes ne sont pas l’espèce dominante, ils sont traqués sans relâche par les singes.
Le roman de Pierre Boulle a engendré six films, sans compter la nouvelle saga commencée avec La Planète des singes : Les Origines, le tout premier film fut La Planète des singes (Planet of the Apes) de Franklin J. Schaffner, le succès et au rendez-vous et engendra des suites comme Le Secret de la Planète des Singes ou encore Les Évadés de la Planète des Singes.
La télévision n'est pas en reste puisque le roman de Pierre Boulle est également adapté en série télévisée.
Pourquoi en 2011 ajouter un énième film à une saga qui en compte déjà une multitude ?
La Planète des singes : Les Origines est un redémarrage de la saga culte qui vise à expliquer comment les singes sont devenus les maîtres.
A ce titre La Planète des Singes : Les Origines n'est pas un préquel au film de Franklin J. Schaffner ni une adaptation du roman de Pierre Boulle, contrairement au remake de Tim Burton, Rupert Wyatt intègre une nouvelle branche à la saga, plaçant son histoire sur la Terre et dans un futur proche.
Tout commença avec le souhait du scientifique Will Rodman de trouver un remède contre la maladie d'Alzheimer, lui et son équipe ont utilisé des chimpanzés comme vulgaire cobayes pour expérimenter le vaccin ALZ-112 (et oui on se serre de nos cousins les singes pour des expérience, pas jolie jolie, mais ce n'est pas le sujet), les singes voient rapidement leurs facultés augmenter, impressionner par les résultats des tests, l'équipe décide de présenter une femelle chimpanzé nommée Beaux Yeux.
Mais rien ne se passe comme prévu, la femelle s'évade de sa cage et sème la panique, au moment ou elle pénètre dans la salle du conseil d'administration elle est abattue, devant cet incident ordre est donné d'euthanasier tous les singes ayant reçu le rétrovirus ALZ-112.
Mais Will Rodman découvre que Beaux Yeux avait eu un petit dans sa cage, ce qui explique son comportement agressif, elle voulait simplement protéger son petit.
Will décide de recueillir le bébé chimpanzé chez lui et le prénomme César, il va développer une intelligence impressionnante, une intelligence transmise par sa mère et qu'il va utiliser pour libérer les singes de l'emprise des hommes.
Contrairement aux autres films de la saga l’histoire est racontée du point de vue d'un singe, César, avec La Planète des singes : Les Origines, Rupert Wyatt pose la première pierre de la vie de César, de sa naissance jusqu’à l'âge adulte.
La Planète des Singes : Les Origines explique l’origine de l’intelligence des singes et le début de la guerre avec les hommes, des hommes qui ici n'ont pas la place des gentils et les singes celle des méchants, c'est tout le contraire, les humains n'hésitent pas à utiliser des singes comme cobayes et à les massacrer une fois qu'ils ne sont plus utiles.
Rupert Wyatt montre également les conditions inhumaines dans les zoo avec des animaux maltraités par un gardiens sans âme et au QI d’huître.
Malgré tout les singes ne se vengent pas en massacrant chaque homme qui passe, ce comportement inverse la situation en donnant un coté humain aux singes et bestial aux hommes.
Le spectateur s'attache immédiatement aux singes notamment à César, Maurice un ancien Orang-outan de cirque et Buck le gorille.
Un attachement également dû au réalisme des singes, pour incarner les singes le temps des acteurs et actrices surmaquillés est révolu, place aux images de synthèses, mais les comédiens ne sont pas morts pour autant.
La technologie et le cinéma ont toujours été unis, ici c'est la motion capture, et plus particulièrement la performance capture qui offre aux spectateurs un véritable spectacle visuel, une technologie qui donne une expression et une âme aux personnages.
Qui dit motion capture dit acteur, quand on évoque cette technologie un acteur nous vient immédiatement à l'esprit, cet acteur c'est Andy Serkis, après avoir obtenu le rôle de sa vie grâce à Peter Jackson dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, Andy Serkis va se spécialiser dans les rôles tournés en motion capture.
Ici il incarne César, le future leader des singes, comme avec Gollum, Serkis livre une interprétation remarquable de bout en bout, le spectateur ressent toute l'émotion de César et la rage qui l'habite.
Le reste du casting est quasiment effacé face aux singes qui sont les véritables héros de l'histoire, à une exception, le personnage de Will Rodman interprété par James Franco, Will et César nouent une véritable relation père fils, le regard de César en dit long sur ce qu'il ressent à l'égard de cet homme bon.
La Planète des Singes : Les Origines marque une nouvelle ère pour la saga, Rupert Wyatt choisit d'expliquer la naissance des singes aussi intelligents que les humains, voir plus, un choix judicieux puisque inédit jusqu'à l'heure.
Ce film à l'histoire originale garde néanmoins certains thèmes du récit d'origine tout en posant les fondations d'une nouvelle saga.
Un blockbuster qui mêle effets visuels magnifiques et émotion
Synopsis :
Anecdotes :
La Planète des Singes : Les Origines est le deuxième long métrage de Rupert Wyatt après Ultime Evasion.
Le budget du film est estimé à 93 000 000 $.
Le film a rapporté plus de 480 000 000 $ au box-office mondial.
C'est le studio Weta Digital qui s'est chargé de la motion capture.
La musique du film est composée par Patrick Doyle.
Le film a été tourné en Colombie-Britannique ainsi qu'à San Francisco et en Nouvelle-Zélande.