L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

Pensées, impressions et souvenirs d'un sériephile en mouvement

Dimanche 6 août 2017

L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

Je termine mon visionnage laborieux et chaotique de la première saison de Daredevil. Non pas que je n'aime pas la série, au contraire, mais après avoir vu quelques épisodes au moment de la sortie, j'avais été happé par d'autres séries à regarder. Du coup, j'avais tout redémarré au moment où la saison 2 était arrivée sur Netflix et là encore j'avais stoppé, même si j'étais allé jusqu'au 10ème épisode. J'avais encore bien en mémoire ces épisodes aussi quand j'ai repris il y a quelques jours j'ai regardé à partir de l'épisode 11. Si cette saison 1 n'est pas parfaite, elle a quelques faits de gloire dantesques qui resteront dans les mémoires et la fin de l'épisode 13 notamment est formidable. Vincent D'Onofrio est incroyable de bout en bout mais dans ce dernier épisode il a une longue scène où il démontre tout son charisme animal et sa puissance. Et la dernière scène de combat est.... pfiouuuuu! Je serais vous j'irais y jeter un œil.

L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

J'enchaine avec Jessica Jones dont je n'avais vu que les deux premiers épisodes. Je reprends du début et la première chose qui me (re)saute aux yeux c'est le charisme phénoménal de Kristyn Ritter! On va voir si j'arrive à avoir un bon rythme avec cette saison et si le challenge de finir toutes les séries Marvel de Netflix avant le 18 août et la mise en ligne de Defenders est réalisable (en réalité je sais bien que non mais j'aime à croire que je peux me surpasser)

Mardi 08 août L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

En prévision de l'arrivée du remake de Dynastie en octobre prochain, je me mets au défi de me lancer dans le revisionnage de la série originale sous les quolibets et autres œils goguenards. Bon d'accord, je sais bien que c'est impossible et que plus de 220 épisodes en deux mois est un doux fantasme, mais je lance le pilote de trois heures et j'y prends le même plaisir qu'à chaque fois. Je suis un fou de soap-opera, Dallas, Knots Landing et Dynastie figurent parmi mes séries favorites, je connais le genre par cœur et toutes les figures imposées et j'ai beau avoir déjà vu l'intégrale de Dynastie trois ou quatre fois, je me repique au jeu. Bon en deux jours j'engloutis la saison une et la moitié de la saison deux et je cale devant toutes les nouveautés que je dois commencer à regarder avant la rentrée, mais il n'est pas dit que je ne reprenne pas très vite.

Jeudi 10 août L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

Je revois le pilote de P.J. en prévision d'un article pour RadioVL.fr. La série policière, qui avait renvoyée aux calendes grecques les Navarro et autres Julie Lescaut n'a jamais été de celles que je suivais assidument même si le travail de Frédéric Krivine m'a toujours intéressé. Bon ça a un petit peu vieilli, ne nous mentons pas, mais c'est encore efficace, les comédiens sont bons et ça n'est pas du tout désagréable. P.J, avec Avocats et Associés avait ouvert la voie à toute une nouvelle façon de faire de la fiction. Rien que pour ça la série mérite qu'on s'y intéresse encore et qu'on la regarde sans condescendance.

Vendredi 11 août L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

Je lance le premier épisode de Atypical, nouvelle série de Netflix en 8 épisodes, histoire de voir ce qu'il en est. En cinq minutes je suis chopé par la fraicheur et le traitement qui s'attachent à la série qui me séduit d'emblée. C'est drôle, tendre et magnifiquement interprété et pour tout dire totalement ma came. Singulière et pétillante, la série aborde l'autisme sans en faire pourtant son sujet unique. J'adore sans réserves le ton et les comédiens et l'identification fonctionne à plein. Je suis tellement enthousiaste que j'enchaine les 8 épisodes en une demi-journée. Immense coup de cœur et énorme crush pour Brigette Lundy-Painequi joue Casey qui est un miracle à elle-seule même si toute la distribution est formidable. Un ouragan d'émotions qu' Atypical.

Lundi 14 août L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

14H Je me lance dans les 2 premiers épisodes de The Defenders. C'est long, lent, d'un ennui quasi abyssal et en plus nos 4 héros ne se croisent même pas dans cette exposition qui met à mal mes nerfs. Bon, parait-il que ça s'améliore au milieu de la saison mais pour ce qui était annoncé comme le " Avengers " de Netflix, la déception est cruelle. Si je fais le bilan de ce que j'ai vu des séries Marvel sur Netflix, j'ai envie de poursuivre Daredevil et Jessica Jones, je me pends en repensant aux deux premiers épisodes de Luke Cage et Iron Fist était sympathique cinq minutes mais de là à me taper 13 heures de ses aventures, je ne suis pas sûr d'y arriver. Tout ça pour ça comme disait Claude Lelouch. .. Bref The Defenders est à ce stade, indéfendable.

23 H 15

L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

Après deux tentatives infructueuses (j'avais vu les 6 premiers épisodes, puis retenté les 2 premiers au moment de la mise en ligne de la saison 2) je réessaye de m'immerger dans Narcos. Sur le papier c'est ma came puissance mille, une enquête dans les milieux des Cartel, des figures du crime charismatiques et incontournables, des agents de la DEA sur leurs traces, une mise en scène léchée qui lorgne du côté de mon chouchou Martin Scorsese ... Narcos, je devrais aimer et m'en délecter, mais non, rien à faire, ça arrive parfois. Je m'ennuie profondément devant cette série malgré ses qualités et lors du premier visionnage je m'étais un peu auto-convaincu que ça me plaisait mais la série ne me prend jamais dans ses filets, elle ne m'attrape jamais par le col, j'ai trop souvent l'impression d'assister à un cours d'histoire et si Scorsese maîtrise l'art de la voix off comme personne, je la trouve ici omniprésente et didactique et je finis systématiquement par décrocher. Même pas besoin de cure de désintox, j'abandonne lâchement Narcos après cette troisième tentative.

Mardi 15 août

00 H 30

L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

Avant de regarder le début de la saison 8 de Profilage qui arrivera sur TF1 le 7 septembre prochain, je revois la saison 7 dont je n'avais honteusement vu que 6 épisodes sur 10 l'an passé alors que j'adore la série. Mais bon l'engrenage de diffusions m'avait empêché de terminer ce visionnage. Je sais je devrais subir mille sévices pour ne pas avoir rattrapé plus tôt ma défection (et ne pas en avoir parlé dans ces colonnes du même coup) et finalement je décide de faire un marathon en 24 heures. Je me tiens à ma résolution et j'enchaine les 10 épisodes avec un plaisir décuplé. Non mais quel idiot de ne pas avoir repris Profilage avant. Non seulement la série est de plus en plus forte, maitrisée et percutante et le départ d' Odile Vuillemin est traitée de manière virtuose. Sans parler de sa succession et non de son remplacement par une Juliette Roudet en tous points exceptionnelle. Son interprétation du double rôle Adèle / Camille est absolument fantastique, les nuances dans son jeu sont proprement bluffantes et elle est aussi émouvante que déterminée. L'écriture de la série depuis la saison 5 atteint une qualité incroyable et le double épisode qui clôt cette saison 7 est juste incroyable. Je vais de ce pas découvrir la saison 8 et vous pouvez me croire, je ne vais pas réitérer mon erreur de l'an passé.

Lundi 4 septembre

L’AGENDA D’UN SERIEPHILE (Chronique) #2

Au terme d'un zapping hasardeux je tombe sur le pilote d' Urgences rediffusé sur HD1. Heureusement que je n'avais rien de précis à faire, je suis resté scotché, happé par l'intensité de l'intrigue, la qualité de l'interprétation et bien que la série approche des 25 ans, par son incroyable qualité et sa modernité. Tout Urgences est déjà dans cet épisode pilote, ses personnages magnifiquement caractérisés, son humanité palpable et sa précision chirurgicale (huhuhu). Tous les acteurs sans exception sont déjà parfaits, d' Anthony Edwards à Sherry Stringfield en passant par Noah Wyle et George Clooney . Très grande série. Enfin non, car j'enchaine évidemment avec le deuxième épisode qui charrie encore plus d'émotions et j'ai mon lot de frissons et de larmes! Une immense série plutôt! Mon intégrale DVD aura droit à son visionnage complet dès que je serais à la retraite. C'est beau de rêver...

Dans la malle aux souvenirs...

Les publicités cultes de la presse américaine

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Le Générique souvenir :