Le titre français, une horreur, au regard du titre original beau reflet du film : « The far country ». A cette époque où les westerns se déroulaient dans les grands espaces de l’ouest américain, celui-ci choisi comme toile de fond l’Alaska et plus précisément le Klondike et sa ville témoin de la grande ruée vers l’or : Dawson. Peu de western se passe dans ce far far west si cher à Jack London dont on ressent l’héritage dans le film. J’ai eu aussi par moment des images du film de Charles Chaplin. Atypique quant au lieu de l’action, mais pas uniquement. Dans les 40’s et 50’s, le western est encore très souvent hyper manichéen avec de vrais gentils affrontant de vrais méchants. Là, le personnage principal joué par James Stewart est beaucoup plus ambigu. Celui-ci n’a rien du justicier droit dans ses bottes, il a même quelques meurtres à son actif pour des motifs flous et certainement contestables. Hyper individualiste jusqu’à être prêt à laisser mourir une femme sous une avalanche, on le voie petit à petit passer de l’égoïsme à une vision communautaire et solidaire des relations sociales. Description de la ruée vers l’or et un personnage principal loin des codes de l’époque : les deux atouts du film. Ensuite, les personnages sont très souvent caricaturaux avec des traits un peu appuyés. Force est de constater que les westerns de l’époque ont donc pris un sérieux coup de vieux, il convient donc de le visionner au regard des codes du genre de l’époque.Sorti en 1955Ma note: 12/20
Le titre français, une horreur, au regard du titre original beau reflet du film : « The far country ». A cette époque où les westerns se déroulaient dans les grands espaces de l’ouest américain, celui-ci choisi comme toile de fond l’Alaska et plus précisément le Klondike et sa ville témoin de la grande ruée vers l’or : Dawson. Peu de western se passe dans ce far far west si cher à Jack London dont on ressent l’héritage dans le film. J’ai eu aussi par moment des images du film de Charles Chaplin. Atypique quant au lieu de l’action, mais pas uniquement. Dans les 40’s et 50’s, le western est encore très souvent hyper manichéen avec de vrais gentils affrontant de vrais méchants. Là, le personnage principal joué par James Stewart est beaucoup plus ambigu. Celui-ci n’a rien du justicier droit dans ses bottes, il a même quelques meurtres à son actif pour des motifs flous et certainement contestables. Hyper individualiste jusqu’à être prêt à laisser mourir une femme sous une avalanche, on le voie petit à petit passer de l’égoïsme à une vision communautaire et solidaire des relations sociales. Description de la ruée vers l’or et un personnage principal loin des codes de l’époque : les deux atouts du film. Ensuite, les personnages sont très souvent caricaturaux avec des traits un peu appuyés. Force est de constater que les westerns de l’époque ont donc pris un sérieux coup de vieux, il convient donc de le visionner au regard des codes du genre de l’époque.Sorti en 1955Ma note: 12/20