Après la trilogie L'auberge espagnole, Les Poupées Russes et Casse-Tête Chinois, Cédric Klapisch pose sa caméra non pas dans les milieux urbains mais en province et plus précisément en Bourgogne.
Ce qui nous lie, c'est d'abord l'histoire d'une fratrie : Jean, parti en Australie vivre avec sa compagne et son fils qui revient dans la terre natale où vivent sa soeur cadette Juliette qui est restée dans le domaine viticole et Jérémie vivant en couple avec un bébé et habitant une maison près des beaux-parents. Leur père meurt juste avant le début des vendanges ; ce qui va entraîner une question d'héritage entre frères et soeurs de l'exploitation agricole.
"Le vin, c'est la terre" comme dirait Louis de Funès dans L'Aile ou La Cuisse, ici c'est ce qui unit cette famille désoudée mais qui va se rabibocher. Avec Ce qui nous lie, Klapisch filme les quatre saisons : printemps, été, automne, hiver et signe un film aigre-doux sur le temps qui passe. Ce film est celui de la maturité mais se révèle être en deçà de ses autres films.
Un petit bémol donc pour ce long-métrage mais à voir tout de même pour les magnifiques prises de vue zénithales de la belle Bourgogne.