Arnaud Desplechin avec Les Fantômes d'Ismaël nous fait part d'un mélodrame manquant de noeuds avec pourtant une histoire qui aurait pu tenir route.
Le scénario se résume en deux phrases : Ismaël, un cinéaste tournant un film, rencontre Sylvia mais il est pertubé par la retour de Carlotta, son ancien amour, disparu vingt plus tôt et déclarée pour morte. Dès lors, il va être assailli par "ses" fantômes.
Avec ce film, Desplechin semble ici faire une grossière référence à Vertigo d'Hitchcock : l'héroïne disparue qui a d'ailleurs le même prénom - Carlotta, ici jouée par la si douée Marion Cotillard. Sa danse lorsque qu'elle rend visite au jeune couple est comme un moment suspendu dans le film. Mais Les Fantômes d'Ismaël, avec ses récits enchevêtrés (un film dans le film) et le cinéaste qui se rend à Roubaix dans la maison familiale et qui finit (attention spoilers) par sombrer dans la folie s'avère être un peu too much pour être apprécié à sa juste valeur.
Un peu vaseux au final.