Après Twilight, Bill Condon s'attaque à -pour le coup- un chef d'oeuvre de la littérature jeunesse (ce qui n'était pas le cas pour le précédent). Belle est incarnée par Emma Watson, ex Hermione de nos coeurs, Gaston par Luke Evans et les autres par quelques guests comme Ewan McGregor et Emma Thompson. La Belle et la Bête est donc un live-action de l'animé de 1991 : les mêmes décors - enfin presque (le petit village se situe à Conques, village que j'ai d'ailleurs visité), les mêmes chansons qui restent dans la tête longtemps après la projection, le même canevas narratif à quelques exceptions près. Bref un CRTL+C / CRTL +V du film d'animation. Nostalgie ou renouveau ? Un peu des deux me direz-vous. Et voilà pourquoi c'est dommage ; pourquoi donc faire des reprises ? En 2014, il y avait déjà un Belle et la Bête français que je me suis d'ailleurs refusée de voir. A quoi sert celui de 2017 ? A part, entendre chanter Emma Watson "Bonjour, Bonjour"...
En bref, La Belle et la Bête ou comment faire un succès garanti (1 million d'entrées en même pas une semaine) pour les nostalgiques de la première heure et la nouvelle génération. M'ouais.