#4. Rocky IV de Sylvester Stallone (1985)
" Si le cinéma bénit des 80's/90's aura permis de forger solidement mon amour du septième art, c'est sans l'ombre d'un doute les VHS du plus grand de mes héros, Sylvester Stallone, qui furent mes moments de cinéma les plus jouissifs; Rocky IV en tête, à mes yeux le meilleur film de la saga.
J'entretiens une relation assez particulière avec ce film, et même avec toute la filmographie de Sly en fait (mon papounet de cinéma, c'est dit), à tel point que ne pourrais pas vraiment dire le nombre de fois ou je me suis retrouvé les yeux plein d'admiration devant ce film - un chiffre à quatre zéros sûrement -, à refaire tout petit les scènes d'entrainements dantesques de Rocky Balboa et Ivan Drago (sans ne jamais avoir les mêmes biscottos à la fin), à avoir le coeur qui bat à 100 à l'heure dans le dernier round du combat final (ou encore quand Rocky gravit une montagne jusqu'à son sommet, seul face à l'immensité de la Tundra); ou même encore à pleurer à chaudes larmes - vraiment - à la mort brutale d'Apollo Creed.
Tout converge dans ce film, et encore plus que pour l'opus précédant l'Oeil du Tigre, vers cette idée de divertissement total qui en met plein les mirettes à son auditoire (bande originale entraînante, durée raccourcit au maximum, combats spectaculaires aussi grisants qu'oppressants, sublimé par un montage ultra-cut,...), quitte à être simplifié à mort (Rocky va tout simplement venger sur le ring, la mort de son meilleur ami).
Mais au final, la magie opère et cela fonctionne parfaitement, et encore plus aujourd'hui maintenant que son message humaniste (naïf mais tellement touchant et juste) et politique - un peu maladroit et très républicain - sont complètement encaissés.
Si je devais choisir un seul et unique film qui résume mon amour inconditionnel pour Stallone, et pour rendre hommage aux VHS et DVD totalement poncées comme ce n'est pas permis par le nombre incalculable de visions, ce serait sans hésiter Rocky IV... "
Jonathan Chevrier
Plus ou moins fils spirituel du Dude et du Zohan réunis, cinéphile/cinévore/cinémaniaque convaincu depuis mon premier battement de cils, je voue un culte sans borne à Sylvester Stallone. Biberonné aux séries B, les salles obscures sont mes secondes maisons et je fonds comme un vampire au soleil sans ma dose quotidienne de bonnes péloches.
Blog : Fucking Cinephiles