#1. Tango & Cash de Andrey Konchalovsky et Albert Magnoli (1989)
" Sous genre populaire du cinéma d'action, le buddy movie aura connu son heure de gloire entre le début des 80's et le milieu des 90's, alignant majoritairement des séries B de bonnes factures, entre deux, trois chef-d'oeuvres indiscutables (L'Arme Fatale et - surtout - sa suite, Le Dernier Samaritain,...).
Pas forcément le mieux charpenté du lot - Shane Black n'est pas au scénario -, Tango & Cash n'en est pas moins l'un de mes préférés du genre, papa Stallone oblige.Tout transpire le culte involontaire dans cette quasi-parodie du genr eun temps voulu comme un thriller dark par Sly (volonté tuée dans l'oeuf suite à une production chaotique), mais qui ressort pourtant grandit par son accumulation de faiblesses.
Des dialogues WTF que je peux réciter quasiment par coeur (" Rambo, c'est une pédale ! " n'est qu'un erzats de la quintessence des punchlines du film), en passant par des faux raccords immondes totalement passés à côté du montage, sans oublier un vilain pas du tout charismatique (Jack Palance, au bout de sa vie) et des scènes d'action mémorablement incohérentes (les si jouissives scènes de prison); Tango & Cash, c'est un véritable bonbon acidulé qui pétille en bouche pour les amateurs du genre.
J'ai poncé plus que de raison ma VHS du film tant petit (à tel point qu'elle a même explosé le magnétoscope familial, true story), et le DVD qui a suivi ne s'en est guère mieux sorti.
Je le connais par coeur, à la ligne de dialogue près - vraiment -, le duo Stallone/Russell me fait toujours autant rire même plus de vingt-ans après et, sans lui, je n'aurais sans doute jamais autant prêter attention à la filmographie de l'éternel Snake Plissken (et plus directement, à celle du King John Carpenter).
Vu l'importance de Sylvester Stallone durant toute mon enfance - et même encore aujourd'hui -, Tango & Cash a une place non négligeable tout en haut de mon panthéon du culte.
Vous connaissez le capitaine couille-molle ?
Je suis sûr que vous l'avez adoré dans Conan le Barbare... "
Plus ou moins fils spirituel du Dude et du Zohan réunis, cinéphile/cinévore/cinémaniaque convaincu depuis mon premier battement de cils, je voue un culte sans borne à Sylvester Stallone. Biberonné aux séries B, les salles obscures sont mes secondes maisons et je fonds comme un vampire au soleil sans ma dose quotidienne de bonnes péloches.
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