Julia Swinton ou plutôt Tilda Harris
Julia est une jeune femme hyper borderline ; alcoolique, ses soirées terminent en quasi coma éthylique dans les bras d’hommes toujours différents… en journée, elle essaie de se maintenir dans l’emploi et trouver les moyens de survivre. Alors quand se présente la possibilité de toucher le gros lot ; pourquoi pas, même si çà passe par un enlèvement d’enfant.Et là c’est parti pour un road-movie d’enfer trépidant et truffé de rebondissements. Zonca maintient le spectateur sous tension grâce à un scénario tordu mais surtout à une interprète exceptionnelle. Tilda Swinton irradie le film, elle est Julia Harris de la fille paumée du début à son extrême lucidité et humanité à la fin du film. Laissée sur le bord d’une route au terme de ce périple, on l’est tout autant qu’elle. Le tout saupoudré d’un petit syndrome de Stockholm pour le jeune garçon rapté… à moins que lui tout aussi lucide que Julia percute qu’elle est sa bouée de sauvetage malgré tout. Une belle question sans réponse avec laquelle nous laisse Zonca en fin de film. Thriller, bien entendu, mais ce qui fait l’ampleur de ce film c’est que Swinton et Zonca font vivre 3 films en 1 : thriller, road movie sombre et « vagabondage onirique » (j’aime bien cette expression lu dans Figaroscope). Des imperfections, mais le rythme et l’interprétation feront taire même les plus grincheux.Belle séance de rattrapage pour moi…
Julia est une jeune femme hyper borderline ; alcoolique, ses soirées terminent en quasi coma éthylique dans les bras d’hommes toujours différents… en journée, elle essaie de se maintenir dans l’emploi et trouver les moyens de survivre. Alors quand se présente la possibilité de toucher le gros lot ; pourquoi pas, même si çà passe par un enlèvement d’enfant.Et là c’est parti pour un road-movie d’enfer trépidant et truffé de rebondissements. Zonca maintient le spectateur sous tension grâce à un scénario tordu mais surtout à une interprète exceptionnelle. Tilda Swinton irradie le film, elle est Julia Harris de la fille paumée du début à son extrême lucidité et humanité à la fin du film. Laissée sur le bord d’une route au terme de ce périple, on l’est tout autant qu’elle. Le tout saupoudré d’un petit syndrome de Stockholm pour le jeune garçon rapté… à moins que lui tout aussi lucide que Julia percute qu’elle est sa bouée de sauvetage malgré tout. Une belle question sans réponse avec laquelle nous laisse Zonca en fin de film. Thriller, bien entendu, mais ce qui fait l’ampleur de ce film c’est que Swinton et Zonca font vivre 3 films en 1 : thriller, road movie sombre et « vagabondage onirique » (j’aime bien cette expression lu dans Figaroscope). Des imperfections, mais le rythme et l’interprétation feront taire même les plus grincheux.Belle séance de rattrapage pour moi…
Sorti en 2008
Ma note: 16/20