La sixième édition du FIFIB se profile et se passera du 18 au 25 Octobre, soit un jour de plus que l'année précédente ! Un festival que l'on a attendu avec beaucoup d'impatience, quitte a les harceler sur les réseaux sociaux. Et voilà que le 28 Septembre arrive la conférence de presse de cette sixième édition. Puis comme un matin de Noël, on était tout excités avec Cécile d'aller découvrir ça ! Une course folle s'engage alors, coincés d'abord par un courrier indésirable puis par une manifestation du troisième age, on s'est retrouvé comme John McClane dans « Une Journée en Enfer », au pied du mur avec l'heure fatidique qui approchait. Point de bombe à l'horizon, mais l'Utopia Saint Siméon, haut lieu de la cinéphilie bordelaise qui nous attendait, avec au pied de la salle 5 la gentille attachée de presse du festival. Fourbus mais heureux, on s'installe pour écouter Johanna Caraire, Pauline Reiffers et Leo Soesanto nous présenter cette édition.
Pour cette année le FIFIB et encore plus que les autres années, le Festival du Film Indépendant de Bordeaux veux casser les frontières et toutes idées préconçues en nous faisant voyager ! Une aventure filmique aux quatre coins du monde que l'on découvrira au travers de trois compétitions et sections parallèles, avec son lots de films inédits et d'invités prestigieux …
Le festival présentait cette année par une vidéo, la photographie de certains films a commencé à nous séduire. Dans la compétition principale (Longs Métrages), le film « I am Not a Witch » de Rungano Nyoni a suscité notre intérêt à tous les deux, ainsi que « Les Garçons Sauvages » de Bertrand Mandico et « Soleil Battant » de Clara et Laura Laperrousaz pour Cécile. Mais ce n'est qu'une première impression, car comme chaque année on découvrira l'intégralité de la compétition et la surprise sera bonne.
Phallus Malus de Claire Maugendre; Lower Heaven de Emad Aleebrahim Dehkordi; Martin Pleure de Jonathan Vinel; Le Visage de Salvatore Lista; Cinq ans après la guerre de Samuel Albaric, Ulysse Lefort, Martin Wiklund; En son Royaume de Anton Bialas; La Nuit je danse avec la mort de Vincent Guibaud; Diqua Dai Monti, En-deçà-des-monts de Benoit Bouthors; Croque Meurtre de Daniel Halm et Emmanuel Lautréamont ; Retour à Genoa City de Benoit Grimalt.
Mais ce festival s'inscrit aussi dans une démarche plus professionnelle en mettant en lumière des films souvent auto-produits, ou sans distributeurs et qui se démarquent par leurs libertés de tons. Une sélection « Contrebandes ».
Silvia dans les vagues de Giovana Olmos; Salade Tomates Oignons de Jules Talbot; Mère voici vos fils de Simon Rieth; Une dernière nuit sans tristesse de Eric Valiquette; Elikia de Tracy N'Ganare; Merrick de Benjamin Diouris; Mes nuits feront Echo de Sophie Goyette et Retour à Bollène.
Auquel s'ajoute tout un pan réservée à la profession avec le « Fifib Creation » !Et comme toujours, le festival fait la part belle a différentes cartes blanche, focus et autres avants-premières. Cette année, il accueille Virginie Despentes qui sera accompagnée de Beatrice Dalle pour des lectures musicales de l'oeuvre de Pasolini, mais aussi pour la projection de trois films, qui enchantent déjà Cécile. Une sélection eclectique avec « A Girl Walks Home Alone At Night » de Ana Lily Amirpour; « Tangerine » de Sean Baker et « Evolution » de Lucile Hadzihalilovic.
La journaliste Eva Bester et le cinéaste Eric Judor redéfiniront ensemble la notion de feel good movie, au tour de quatre films, dont Problemos de Eric Judor ou encore Buffet Froid de Bertrand Blier.
Samuel Benchetrit sera aussi là pour présenter en AVP son dernier film « Chien » ou encore « Asphalt » et « J'ai toujours révé d'etre un gangster »
L'auteur Pacome Thiellement, spécialiste de la pop-culture, vient présenter 4 films dont « Melancholia » de Lars Von Trier dans une carte blanche baptisée « Les Hérétiques » !
Une chose ou l'on se rejoint instantanément avec Cécile c'est sur le focus consacré à Michel Ocelot. On pourra y découvrir Azur et Asmar, puis Ivan Tsarévitch et la princesse changeante suivi par une leçon de cinéma donné par Michel Ocelot en personne. L'un des futurs temps forts du festival auquel on rêve de participer.
Puis finalement comme chaque années il y aura quelques avants-premières et des nuits musicales qui feront vibrer les murs de la maison du FIFIB, le fameux Cour Mably.
Tout ceci se conclura au CGR le Français, dans l'immense salle n°1 avec la remise des prix et la projection en avant-première de « Battle of the Sexes » réalisé par Valerie Faris et Jonathan Dayton.
Quant à la cérémonie d'ouverture, tout ceci est classé secret défense, comme les membres du Jury, gardés dans un bunker à Bordeaux.