Happy End

Happy End

Après Amour (palme d'Or 2012), Michael Haneke nous revient avec Happy End, chronique amère sur la bourgeoisie calaisienne.

Ah, qu'il est difficile d'être un réalisateur appartenant au cercle très intime des doublement-palmés et de réussir son nouveau film ! Car Happy End n'est cela dit pas mauvais mais pas bon non plus. Singeant son style clinique avec des écrans de portable filmant la monstruosité humaine, Haneke avec Happy End ennuie plus que tout. Et ce n'est pas le casting en or (Isabelle Huppert, Jean-Louis Trintignant, Mathieu Kassovitz) qui va sauver ce film en péril. On se perd avec tous ces personnages qui se cherchent mais qui ne se trouvent pas. 

Au final, un Happy End à la dérive ; si on veut jouer sur les mots et sur cette fin ubuesque. 

Michael Haneke êtes-vous bien le réalisateur de La Pianiste, Funny Games ou Amour (justement) ? Car là, je ne vous reconnais plus. Bon, le prochain sera bien, j'en suis sûre. On ne peut pas toujours être au meilleur de son art... A bientôt, bien à vous. 

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