Blade Runner... Dire que j'avais vu le premier il y a fort longtemps (c'est-à-dire quand j'étais encore une jeune étudiante en arts du spectacle section cinéma). De ce premier Blade Runner, je me souvenais de pas grand chose ; à part que c'était magnifiquement filmé et très bien écrit... Passons. Qu'en est-il de Blade Runner 2049 ? Et bien, cet objet filmique est aussi bon sur la forme que le fond... Je m'explique : tout d'abord, balayons le synopsis, voulez-vous.
En 2049, K un réplicant - Blade Runner (humanoïde) a pour charge de tuer les délinquants sur une terre futuriste laminée par des pluies acides. Seul amour au tableau, Joi une androïde qu'il va inscrire sur sa route afin de trouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui demeure son seul espoir face à un secret capable de changer le monde.
Ça, c'était pour la "petite" histoire. Car le film est long voire trop long. Beaucoup de verbiage métaphysiques (merci Jared Leto) avec pour musique la plombante bande sonore de Hans Zimmer. Le film bien que sublime par ses images et son synopsis très creusés manque d'émotions. Et c'est bien là que ça pêche ! Que demande t'on au cinéma en général ? C'est bien de nous émouvoir ! Alors oui, je le crie haut et fort, ce Blade Runner est une belle coquille vide. Les seuls instants où l'émotion apparaît c'est quand il se prend d'amour pour la belle Joi, sorte de copine d'Her (réalisé dernièrement par Spike Jonze). Et c'est bien dommage, car Blade Runner 2049 aurait pu être parfait si Villeneuve prolongeait ces scènes-là...
Désolée, les cocos, l'aspect clinique de ce Blade Runner 2049, très peu pour moi ! Allez à la revoyure !