Une mini série qui tente de nous emporter dans la tourmente de la trahison durant cinq épisodes. Beaucoup de tragédie pour finalement pas grand chose.
Oui Doctor Foster fait peur, son côté névrotique, donne le vertige et un semblant de thriller. Mais finalement on reste sur sa faim. Des petits peurs sans grandeur d'âme, du drame domestique, pas de profondeur véritable, seulement du quotidien diablement perturbé.
Gemma fait beaucoup d'effets de manche, la musique souligne les émotions et les colères de Gemma, finissent par agacer. Trop fébrile, elle nous énerve.
Le mari est mou du genou et la maîtresse (déjà vu dans Thirteen) fait un peu la potiche.
Simon trompe Gemma depuis deux ans, et la série tente d'analyser ce psycho-drame. On se laisse porter par quelques temps-forts alternés de bâillements, mais on veut connaître la fin de l'histoire et on espère quelques rebondissements tragiques.
Malheureusement non, que du brassage d'air, sans tempête, ni ouragan. Alors on rend les armes jusqu'à l'épisode final, sans imaginer une seconde qu'une deuxième saison soit envisageable. Et pourtant oui, j'irai jeter un coup d'oeil voir s'il y a enfin du sens à tout cette tragédie du divorce en général mais pas à l'amiable.
Synopsis Télérama Doctor Foster :
Médecin au centre médical de Parminster, Gemma Foster est mariée à Simon, un promoteur immobilier avec qui elle a un fils, Tom. Lorsqu'elle découvre un cheveu blond sur l'écharpe de son époux, elle se met à se poser des questions sur la fidélité de celui-ci. Ses soupçons se portent d'abord sur Becky, l'assistante de Simon. Plutôt que de poser directement la question à son mari, elle confie ses doutes à Ros, une de ses collègues. Par ailleurs, elle tente de convaincre le docteur Jack Reynolds, son associé à la clinique, qu'il est temps pour lui de prendre sa retraite. En effet, celui-ci ne parvient pas à vaincre son addiction à l'alcool...