Une histoire de patins entraîne un patin...
Résumer Kiss and Cry à cette petite formule n'est peut-être pas aussi vain. Car ce long-métrage, sélectionné à la section Acid (Cannes 2017) narre l'existence de Sarah, quinze ans, ado délurée, portable à la main, qui se voit reprendre le patinage artistique de haut niveau à Colmar en vue d'un championnat de France. Seulement voilà quand on a 15 ans, on pense davantage à s'amuser avec ses copines (et petit copain) sur Snapchat, aller à la fête foraine et aux soirées alcoolisées qu'à patiner.
Kiss and Cry passe à la vitesse éclair (moins d'une heure et demi) mais peine à séduire. Car des histoires adolescentes comme celles-ci, on en a vu des centaines à l'écran. Outre l'exploration des thèmes de la découverte de la sexualité, des nuisances des réseaux sociaux et des parents omniprésents, Kiss and Cry s'avoue être un énième film sur l'adolescence mais finalement plutôt mou du genou ; faut le faire pour un film sur un sport artistique !
N'est pas Sofia Coppola (réalisatrice attitrée des émois adolescents) qui veut.