METEORS (METEORLAR)de Gurcan KeltekA mi-chemin entre le documentaire et le film d'art et d'essai , cet ambitieux long métrage veut nous informer sur les débuts du conflit entre Kurdes et Turcs.Il prend des partis courageux utiliser un noir et blanc très inégal, chapitrer son propos, et faire un film taiseux ou seul une voix de femme émaillera le silence. De temps en temps des voix extérieures retentissent pour exprimer en deux phrases un sentiment ou une situation. Mais tout le reste n'est que silence, bruits de combats,et musique. Le chapitrage est important dans le film vu le manque d'explication. Par exemple il s'ouvre sur vingt minutes où des chasseurs traquent des bouquetins dans la montagne Kurde. Peut être la plus belle du monde d’après le commentaire, en tout cas le choix «plastique» comme nous l'a décrit l'intervenant le rende peu lisible. Ce n'est que quand on est passé au deuxième chapitre que j'ai compris que c'était sa description du peuple kurdes.
Carnous sommes témoins, sans plus d'éclairage. A la fin du film je n'en savais pas beaucoup plus qu'au début. Seule chose que j'ai appris c'est qu'alors que le conflit s'installe une pluie de météorite tombe sur l’Anatolie.Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas adhéré. Principalement car le coté «hypnotique» et silencieux, ça ne me réussit pas au cinéma. Ça me met dans une espèce de trans bizarre et j'ai beaucoup de mal à suivre. Ici le propos passionnant, n'est pas mis en avant de manière lisible. Ces combats sont transformés en moments d'art et ça ne convient pas à ce matériel.Nous avons beaucoup débattu sur comment été filmé ce film. Comment l'image avait été travaillée pour qu'apparaisse parfois un espèce de gros grains, filtres, caméra sur l'épaule, drone, argentique, numérique, peut être un peu de tout. Ça forme un ensemble pas très homogène, avec de belles images et parfois des choses vraiment pas réussies.
Ce film est ambitieux, engagés, courageux. Je n'ai pas été séduite. Mais peut être que d'autres personnes seront s'y retrouver .
Carnous sommes témoins, sans plus d'éclairage. A la fin du film je n'en savais pas beaucoup plus qu'au début. Seule chose que j'ai appris c'est qu'alors que le conflit s'installe une pluie de météorite tombe sur l’Anatolie.Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas adhéré. Principalement car le coté «hypnotique» et silencieux, ça ne me réussit pas au cinéma. Ça me met dans une espèce de trans bizarre et j'ai beaucoup de mal à suivre. Ici le propos passionnant, n'est pas mis en avant de manière lisible. Ces combats sont transformés en moments d'art et ça ne convient pas à ce matériel.Nous avons beaucoup débattu sur comment été filmé ce film. Comment l'image avait été travaillée pour qu'apparaisse parfois un espèce de gros grains, filtres, caméra sur l'épaule, drone, argentique, numérique, peut être un peu de tout. Ça forme un ensemble pas très homogène, avec de belles images et parfois des choses vraiment pas réussies.
Ce film est ambitieux, engagés, courageux. Je n'ai pas été séduite. Mais peut être que d'autres personnes seront s'y retrouver .