Réalisateur : Michael et Peter Spierig
Acteurs : Matt Passmore, Tobin Bell, Laura Vandervoort, Callum Keith Rennie, Hannah Emily Anderson,...Distributeur : Metroppolitan FilmExport
Budget : -
Genre : Epouvante-Horreur, Thriller.
Nationalité : Américain, Canadien.
Durée : 1h32min.
Synopsis :
Après une série de meurtres qui ressemblent étrangement à ceux de Jigsaw, le tueur au puzzle, la police se lance à la poursuite d'un homme mort depuis plus de dix ans. Un nouveau jeu vient de commencer... John Kramer est-il revenu d'entre les morts pour rappeler au monde qu'il faut sans cesse célébrer la vie, ou bien s'agit-il d'un piège tendu par un assassin qui poursuit d'autres ambitions ?
Critique :
Mieux torché que les 4 derniers opus, #Jigsaw ne revolutionne jamais les mauvaises habitudes de la saga et signe un retour en demi-teinte— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 1 novembre 2017
Il y a treize ans tout rond - ou presque -, deux jeunes australiens ambitieux et pétris de talent, James Wan et Leigh Whannell, frappaient furieusement à la grande porte d'Hollywood avec une péloche savamment burnée, qui allait autant révolutionner le cinéma de genre de l'époque (qui allait peu de temps après aligner en masse les tortures flicks à la qualité diverse) que faire de Lionsgate l'un des nouveaux nababs du business - statut amplifié par la suite avec la saga Hunger Games.
Véritable oeuvre phare des années 2000, Saw était surtout un choc tétanisant, une expérience unique basée sur un script étonnement simple (un psycho killer barré se la joue justicier/bourreau d'une poignée de pêcheurs) mais à l'exécution maline et jubilatoire (les nombreuses tortures infligées aux protagonistes), sublimé par un twist final franchement surprenant (ah Tobin Bell...), qui aura trituré plus d'un cerveau au moment de sa sortie.Si séquelles écrites avec les pieds, misant tout ou presque sur la surenchère de tripailles avec une pléthore de pièges improbables, des interprétations outrancières de comédiens en bout de course depuis plus de dix ans (Sean Patrick Flanery, Costas Mandylor,...) et des twists WTF comme ce n'est pas permis (Jigsaw allait bientôt avoir autant de disciples que de victimes...).
Annoncé comme le meilleur opus après le film original, ce huitième film n'est malheureusement qu'un pur produit d'exploitation dans la droite lignée des précédents.
Jonathan Chevrier