Artpsy avec l’Association Lacanienne Internationale (ALI) – groupe de Lyon et le philosophe David Chabin organisent , le 2° mardi de chaque mois, un séminaire intitulé « Cinéma entre philosophie et psychanalyse ».
Le propos de ce séminaire, animé par Stéphane Deluermoz (psychiatre et psychanalyste membre de l’ALI) et David Chabin (professeur de philosophie au lycée Ampère de Lyon), est de croiser les regards psychanalytique et philosophique sur le dispositif cinématographique comme propre à satisfaire le regard ainsi que sur ses modes de construction et d’efficience.
Prochaine séance
Mardi 12 décembre 2017 de 20 h 30 à 22 h 30
Contes cruels de la jeunessede Nagisa Oshima (1960)
Cette réunion se tiendra dans les locaux de l’Anticafé, 9 rue du bât d’argent à Lyon 1er (près de la rue de la république)
Il sera demandé une participation aux frais de 10 € au cours de cette séance pour la location de la salle.
Contact : Stéphane Deluermoz, psychiatre, psychanalyste – 04 78 30 40 05 [email protected] et David Chabin, philosophe, [email protected]
Pour participer à ce séminaire, il convient d’être adhérent soit à Artpsy (cotisation à adresser à Artpsy) soit à l’ALI-Lyon (cotisation 80 € pour l’année – 50 € pour les étudiants)
Vous pouvez également trouver des informations sur le site : www.artpsy-lyon.fr ( rubrique séminaire cinéma).
Contes cruels de la jeunesse de Nagisa Oshima (1960)
Avec Yusuke Kawazu (Kiyoshi Fuji) , Miyuki Kuwano (Makoto Shinjo) , Yoshiko Kuga
Synopsis
Le Japon dans les années 60. Ruiné par la Deuxième Guerre mondiale et miné par la défaite, le pays se reconstruit lentement. Kiyoshi, mi-délinquant, mi-étudiant, vit d’expédients à Tokyo. Un soir, il vient en aide à une jeune fille, Makoto, agressée par l’un de ces inconnus avec lesquels elle accepte de faire des promenades en voiture. Profondément révoltés, instables et las de tout , Kiyoshi et Makoto décident d’unir leurs solitudes.,Makoto décide de quitter sa famille. Elle accepte la violence et la domination de Kiyoshi, qui a failli la noyer…
A propos du film
Il est le second film de la trilogie de la jeunesse d’Oshima, après Une ville d’amour et d’espoir (1959) et avant l’Enterrement du soleil (1960).
Oshima, qui n’a que 28 ans au moment de la réalisation, fait un large usage de la caméra portée et du tournage en extérieur, ce qui lui vaut d’être comparé aux autres réalisateurs des Nouvelles Vagues qui émergent simultanément dans plusieurs pays. Contes cruels de la jeunesse est ainsi considéré comme l’un des premiers films de la Nouvelle vague japonaise.
L’utilisation de personnages d’adolescents criminels comme héros fut source de controverse à l’époque, ce qui n’empêcha pas le film d’être un succès commercial et d’ouvrir la voie à toute une nouvelle génération de réalisateurs parmi lesquels Shohei Imamura, Masahiro Shinoda, Yasuzo Masumura, Susumu Hani, Hiroshi Teshigahara qui attirèrent l’attention internationale. Avec ce film, Oshima commence à explorer les thèmes qui le rendront célèbre : la jeunesse marginale et la déconstruction critique de l’imagerie stéréotypée du cinéma japonais.
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