L'hiver durant lequel Sherlock devint Sherlock Holmes
Spielberg surfant sur le succès d’Indiana, il produit un film proche de ce dernier à destination des ados réalisé par Barry Levinson et scénarisé surtout par Chris Columbus… et çà a son importance. Columbus fait ses armes ici avant de réaliser 20 ans plus tard, Harry Potter. Et les similitudes sont nombreuses entre les deux films : les intérieurs de Poudlard et de l’école victorienne présente ici ; l’antipathique blondinet Dudley et Drago ; le méchant, un peu raté ici, mais si proche de Rogue ; le héros dégourdi et génial Potter et Holmes ; le copain fidèle et rondouillard Ron et Watson ; la charmante jeune fille Hermione et Elizabeth ; et la liste est loin d’être exhaustive… Et ce qui a marché dans les années 2000 fonctionne aussi bien dans les 80’s à renforts d’effets spéciaux stupéfiants pour l’époque et toujours efficaces ; surtout concernant la mise en scène des hallucinations. Ce film se concentre sur les jeunes années de Sherlock Holmes et sa rencontre avec Watson, une période jamais traitée par Arthur Conan Doyle. L’homosexualité supposée de Holmes dans la littérature vole en éclat ici ; puisqu’il traite en fil rouge ce qui sera la grande peine de cœur de Holmes et dont il ne se remettra jamais. Fictionnel, mais une histoire que ne renierait certainement l’auteur tant les personnages sont fidèles au roman. Après, il ne faut pas se tromper, le film est bien écrit et tous les signes distinctifs du héros Holmes (couvre-chef, pipe, gabardine,…) apparaitront à point nommé pour une construction du personnage mythique devant les yeux du spectateur. Intéressant aussi, le spectateur est plongé dans le fantastique et en sait plus que le détective ; à Holmes le cheminement de résolution des énigmes. Picaresque avec des rebondissements à foison, on ne s’ennuie pas et offre toujours un spectacle agréable pour les jeunes pousses… Pas trop jeune malgré tout, le hors champ peut faire naitre une peur plus importante que la caméra frontale. On peut regretter malgré tout de même que le film trop hâtif dans son final se révèle un peu avare en impact émotionnel et que la résolution de l’enquête soit bâclée.
Un film familial avant tout.Sorti en 1986Ma note: 13/20
Spielberg surfant sur le succès d’Indiana, il produit un film proche de ce dernier à destination des ados réalisé par Barry Levinson et scénarisé surtout par Chris Columbus… et çà a son importance. Columbus fait ses armes ici avant de réaliser 20 ans plus tard, Harry Potter. Et les similitudes sont nombreuses entre les deux films : les intérieurs de Poudlard et de l’école victorienne présente ici ; l’antipathique blondinet Dudley et Drago ; le méchant, un peu raté ici, mais si proche de Rogue ; le héros dégourdi et génial Potter et Holmes ; le copain fidèle et rondouillard Ron et Watson ; la charmante jeune fille Hermione et Elizabeth ; et la liste est loin d’être exhaustive… Et ce qui a marché dans les années 2000 fonctionne aussi bien dans les 80’s à renforts d’effets spéciaux stupéfiants pour l’époque et toujours efficaces ; surtout concernant la mise en scène des hallucinations. Ce film se concentre sur les jeunes années de Sherlock Holmes et sa rencontre avec Watson, une période jamais traitée par Arthur Conan Doyle. L’homosexualité supposée de Holmes dans la littérature vole en éclat ici ; puisqu’il traite en fil rouge ce qui sera la grande peine de cœur de Holmes et dont il ne se remettra jamais. Fictionnel, mais une histoire que ne renierait certainement l’auteur tant les personnages sont fidèles au roman. Après, il ne faut pas se tromper, le film est bien écrit et tous les signes distinctifs du héros Holmes (couvre-chef, pipe, gabardine,…) apparaitront à point nommé pour une construction du personnage mythique devant les yeux du spectateur. Intéressant aussi, le spectateur est plongé dans le fantastique et en sait plus que le détective ; à Holmes le cheminement de résolution des énigmes. Picaresque avec des rebondissements à foison, on ne s’ennuie pas et offre toujours un spectacle agréable pour les jeunes pousses… Pas trop jeune malgré tout, le hors champ peut faire naitre une peur plus importante que la caméra frontale. On peut regretter malgré tout de même que le film trop hâtif dans son final se révèle un peu avare en impact émotionnel et que la résolution de l’enquête soit bâclée.
Un film familial avant tout.Sorti en 1986Ma note: 13/20