Le Crime de l’Orient Express : faites attention à la fermeture des portes !
Je ne vais pas vous raconter l’histoire, la majorité d’entre vous la connaît, mais pour ceux pour qui cela reste vague, c’est le célèbre inspecteur Hercule Poirot (né de la plume d’Agatha Christie), terriblement intelligent, fin observateur, qui va résoudre une enquête dans l’un des plus beaux trains : l’Orient Express.
Toujours aussi naïve, je n’ai pas vu venir la fin rapidement, au contraire, ce n’est que vers celle-ci que les morceaux du puzzle se sont rassemblés. À part ça, j’ai eu la chance juste après le film d’assister à la rencontre avec Sir Kenneth Branagh, et on se rend compte que le film est à l’image de son réalisateur : beau, charmant, chic, classe et distingué. So British en somme. Un casting en papillote de velours forme des personnages ayant chacun une personnalité bien distincte, égayant les couloirs étroits de l’Express. Une réalisation léchée, parfois audacieuse et rusée lorsque l’on a envie de filmer dans un train et de donner l’impression au spectateur d’être coincé dedans. C’est réussi ! J’ajoute que Branagh arbore une des plus belles moustaches du cinéma, à rendre jaloux n’importe quel hipster et un accent français/belge délicieux !
Le Crime de l’Orient Express a tout pour plaire, seulement, j’ai quelques petites remarques à noter : la bande-annonce vend un film assez rythmé, il n’en est rien. Il en va de même pour la séquence d’ouverture, montrant un Poirot plein de facéties, drôle, chargé au perfectionnisme. Malheureusement, passé cette scène, tout ce charme burlesque disparaît. Enfin, je n’ai ressenti aucune émotion, même dans une enquête, je pense que c’est important d’en vivre (c’est aussi fait pour ça le cinéma).
Même s’il n’est pas parfait, Le Crime de l’Orient Express est un film élégant, distrayant, plaisant à regarder, avec des acteurs aux petits oignons.
Sortie en salles le 13 Décembre 2017.
Ci-dessous un compte-rendu en vidéo de la venue de Kenneth Branagh à Paris :