Pourquoi voir E.T. l’extraterrestre ?
Aujourd'hui le grand Steven Spielberg fête son 71ème anniversaire, une occasion de revenir sur l'un, voir LE chef d'oeuvre du roi du divertissement, qui vient de célébrer son 35ème anniversaire en ce mois de décembre, un film sur un petit garçon qui rencontre un certain E.T.
Né un beau jour de décembre 1946 à Cincinnati dans l'Etat de l'Ohio, l'histoire de Steven Spielberg a tout du rêve américain.
Steven Spielberg a beaucoup voyagé du haut de son jeune âge, la famille Spielberg était régulièrement sur les routes en raison du travail d'Arnold Spielberg, le père de Steven, il exerçait le métier d'ingénieur informaticien et était toujours à la recherche d'un meilleur emploi, quand à la mère de Steven, Leah Posner, elle était pianiste avant d'ouvrir un Delicatessen sur Pico Boulevard à Los Angeles.
C'est à l'âge de de cinq ans que le jeune Steven Spilberg vit son premier film, il s'agissait de Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B.DeMille, c'est son père qui l'emmena dans un cinéma de Cincinnati, à partir de ce jour le cinéma sera sa vie.
C'est à douze ans que Steven Spielberg commença à tourner des films avec la caméra 8mm de son père, il réalise son premier film, The Last Gun (1959), un western de 4 minutes, en 1961 il tourne Escape to Nowhere et Battle Squad, puis en 1964, Firelight, un film de science-fiction qui dure pas moins de deux heures et demie, à l'origine le film était muet mais il ajouta une bande son par la suite.
Steven Spilberg n'a pas eu une enfance très stable, sa famille a vécu dans pas moins de six villes différentes, à l'école il était toujours le petit nouveau, l'atmosphère au domicile des Spilberg n'était pas au beau fixe, en 1964 ses parents finirent par divorcer.
Cet événement fut une expérience extrêmement traumatisante pour le jeune garçon, il se réfugia dans la réalisation de ses films, seule chose qui le rendait heureux.
Après Sugarland Express, Les Dents de la mer, Rencontres du troisième type, 1941 et Les Aventuriers de l'arche perdue, Steven Spielberg bénéficie dorénavant d'une renommée mondiale, un réalisateur confirmé et plébiscité par les spectateurs et les critiques.
En 1982, Steven Spielberg va réaliser SONT film, E.T. l’extraterrestre, l'histoire d'un groupe d'extraterrestres en mission d'exploration, qui une nuit se posent dans les environs de Los Angeles afin de récolter des échantillons de plantes, l'un d'eux s'éloigne du groupe, se laissant emporter par sa curiosité, il explore la forêt et en voyant les lumières de la ville, il est fasciné.
Mais la fascination va être de courte durée, un groupe d'hommes débarque, les extraterrestres embarquent pour ne pas être en contact avec les humains, ils attendent jusqu'au dernier moment le retardataire, mais le vaisseau finit par décoller, l'extraterrestre est désormais seul et loin des siens et de sa planète.
L'extraterrestre va réussir à atteindre un quartier résidentiel ou habite Elliott, le jeune garçon vit avec sa mère, qui vient de divorcer, sa petite sœur et son grand frère, Elliott va découvrir l'extraterrestre qui s'est réfugié dans le cabanon de son jardin, rapidement Elliott et l'extraterrestre deviennent amis, le jeune garçon va même baptiser son nouvel ami E.T.
Elliott, sa petite sœur et son frère aîné vont aider E.T. à envoyer un message à son peuple pour qu'il puisse retourner chez lui, mais ils vont également devoir protéger E.T. des mains de scientifiques envoyés par le gouvernement pour le capturer et l'étudier.
E.T. l’extraterrestre est un film intimement lié à Steven Spielberg, presque tous les films du réalisateur sont basés sur des événements de son enfance, E.T. l’extraterrestre fait parti de ceux-là, tout comme Elliott, Steven Spielberg a très mal vécut le divorce de ses parents, alors âgé de seize ans, son monde s'écroulait, le cocon familial fissuré, le jeune Spielberg se sentit seul et abandonné.
Le divorce de ses parents a marqué Spielberg à jamais, beaucoup de ses films ont pour thème la famille et l’absence du père, E.T. ne fait pas exception.
Pour traverser cette épreuve douloureuse, Steven Spielberg aurait aimé avoir un ami comme E.T. et partager avec lui une aventure extraordinaire, son rêve d'enfance est devenu réalité avec ce film emplit de poésie.
Dans E.T. l’extraterrestre, Spielberg reprend un thème abordé dans Rencontre du Troisième Type, la communication avec des êtres venus d'ailleurs, dans ce dernier les extraterrestres arrivent à la fin, ici E.T. rencontre très rapidement Elliott, ces deux âmes perdues ont besoin l'une de l'autre, elles ont également besoin de communiquer, mais comment franchir la barrière de la langue ?
Elliott et E.T. n'ont aucune langue en commun, mais à force de rester ensemble, ils vont développer leur propre langage et apprendre l'un de l'autre.
Steven Spielberg réussit à envelopper les spectateurs dans un cocon protecteur, un lieu ou tous les rêves sont possibles, un lieu ou les spectateurs sont captivés par ce petit extraterrestre qui n'est pas franchement une gravure de mode, mais terriblement attendrissant.
Comme Elliot, on apprend à connaître le petit extraterrestre tout au long du film, Spielberg prend son temps pour montrer la naissance de l’amitié entre Elliott et E.T., on passe de l'apprivoisement à la compréhension mutuel puis pour finir à une amitié sincère.
E.T. l’extraterrestre est un film culte qui regorge de scènes qui le sont tout autant, parmi ces scènes, une retient l'attention, celle des vélos volants qui passent devant la Lune, un plan magnifique empreint de poésie.
La force du film repose sur un casting en or, pour incarner Elliot, Steven Spielberg a choisi Henry Thomas, le jeune acteur accomplit une très belle performance, une interprétation toute en émotion, pour l'accompagner on retrouve la toute jeune Drew Barrymore qui incarne sa petite sœur à l'écran, et Robert MacNaughton qui interprète son grand frère, des enfants attachants qui ont gagnés l'affection des petits et des grands.
Avant d’être un film de science-fiction, E.T. est une formidable histoire d’amitié entre un garçon et un extraterrestre, véritable triomphe international,E.T. l’extraterrestre a remporté pas moins de quatre Oscars et plus de 435 000 000 $ de recette rien qu'aux États-Unis, un phénomène mondial qui a fait l’unanimité auprès du public et de la critique.
Comme à son habitude, Steven Spielberg s'entoure du compositeur John Williams, il livre une musique en parfaite harmonie avec cette fresque poétique qui restera à jamais gravée dans les mémoires.
E.T. l’extraterrestre est sans doute l'un, voir LE meilleur film de Steven Spielberg, un film qui véhicule un message de paix et de tolérance envers ceux qui sont différents, un chef d’oeuvre intemporel.
Un chef d'oeuvre signé Spielberg
Synopsis :
Une nuit, un groupe d'extraterrestres se pose dans les environs de Los Angeles afin de récolter des échantillons de plantes, l'un d'eux s'éloigne du groupe, se laissant emporter par sa curiosité, il explore la forêt et en voyant les lumières de la ville, il est fasciné.
Mais la fascination va être de courte durée, un groupe d'hommes débarque, les extraterrestres embarquent pour ne pas être en contact avec les humains, ils attendent jusqu'au dernier moment le retardataire, mais le vaisseau finit par décoller, l'extraterrestre est désormais seul et loin des siens et de sa planète.
L'extraterrestre va réussir à atteindre un quartier résidentiel ou habite Elliott, le jeune garçon vit avec sa mère, qui vient de divorcer, sa petite sœur et son grand frère, Elliott va découvrir l'extraterrestre qui s'est réfugié dans le cabanon de son jardin, rapidement Elliott et l'extraterrestre deviennent amis, le jeune garçon va même baptiser son nouvel ami E.T.