Et tellement so british.
Tiré du roman éponyme de William Thackeray (Barry Lindon), l'histoire nous conte l'ascension -ponctuée de quelques contre-coups- de Rebecca -Bécky- Sharp dans la vie, comme elle tente -et parvient- elle, la fille d'un peintre sans le sou et d'une chanteuse de cabaret, à prendre quelque revanche.
A force de manipulations, grâce à sa grande séduction sur les hommes qui l'approchent, elle touchera les étoiles mais sans jamais véritablement les accrocher.
L'actrice Natasha Little tient très bien le rôle, elle en a le charme un tantinet vénéneux, sous de faux airs de Meryl Streep.
L'interprétation est à l'unisson, bien maîtrisée, une chorale bien dirigée, sans grands airs et ce n'est peut-être pas mal... Dans cette production BBC qui remonte à 20 ans. Une mention personnelle à l'acteur Philip Glenister dont j'ai apprécié le jeu en finesse.
La reconstitution de l'époque est au point, les costumes également. Une mise en scène sobre et ayant confiée l'adaptation à Andrew Davies. Il était difficile de taper à côté tant l'homme -par ailleurs scénariste sur les 2 premiers Bridget !- a déjà bien œuvré dans l'adaptation littéraire et british. Middelmarch (Eliot), Jane Austen (Emma, Orgueil et préjugés, Nothanger abbey), Dickens (La petite Dorrit)... En bref du bon ouvrage qui nous fait passer un bon moment sans que pointe l'ennui.
Synopsis de la La Foire aux Vanités :
Début du XIXe siècle, fille d'un artiste peintre sans le sou et d'une chanteuse de cabaret, l'orpheline Becky Sharp quitte le pensionnat. Mécontente de son pauvre sort, elle ambitionne d'accéder à la haute société britannique. Pour atteindre son but, Becky va déployer sans scrupules toute son intelligence et son pouvoir de séduction...
Editeur, Koba Films, (18 octobre 2017), Facebook.
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