Les damnés de la terre
Surfant sur la vague docu fiction hyper réaliste, Emmanuel Gras suit Kabwita dans son quotidien de « damné de la terre » sans apitoiement et toujours à bonne distance. Kabwita a des projets ; ambitieux à sa mesure, il veut donner un toit à sa famille. Mais comme Sisyphe condamné par les dieux pour les avoir défiés, il est condamné à reproduire sans cesse les mêmes gestes avec si peu d’espoir de pouvoir concrétiser son projet. Donc Kawita coupe à la hache un bel arbre, le débite, en fait du charbon et achemine des dizaines de kilos sur un vélo vétuste sur des dizaines de km, fait face à tous les dangers de la route pour en définitive ne tirer qu’un piètre revenu de son dur TRES DUR labeur. Un énième film dénonçant cet esclavage moderne orchestré de manière si sournoise par notre cher capitalisme mondialisé. On sort plomber de ce film ; car derrière un éclairage nouveau de l’Afrique, il montre ce que l’on sait déjà. Aride et contemplatif, il faut être bien armé et motivé pour face à ce film peu cinématographique. Entre docu et fiction, la perte de repère ne sert pas forcément le film. Quand on sait que Kabwita a été rémunéré en tôle pour le toit de sa maison, on reste circonspect au sortir de la salle. Bien utile et même si çà me coute de l’écrire… ennuyeux. Sorti en 2017
Ma note: 11/20
Surfant sur la vague docu fiction hyper réaliste, Emmanuel Gras suit Kabwita dans son quotidien de « damné de la terre » sans apitoiement et toujours à bonne distance. Kabwita a des projets ; ambitieux à sa mesure, il veut donner un toit à sa famille. Mais comme Sisyphe condamné par les dieux pour les avoir défiés, il est condamné à reproduire sans cesse les mêmes gestes avec si peu d’espoir de pouvoir concrétiser son projet. Donc Kawita coupe à la hache un bel arbre, le débite, en fait du charbon et achemine des dizaines de kilos sur un vélo vétuste sur des dizaines de km, fait face à tous les dangers de la route pour en définitive ne tirer qu’un piètre revenu de son dur TRES DUR labeur. Un énième film dénonçant cet esclavage moderne orchestré de manière si sournoise par notre cher capitalisme mondialisé. On sort plomber de ce film ; car derrière un éclairage nouveau de l’Afrique, il montre ce que l’on sait déjà. Aride et contemplatif, il faut être bien armé et motivé pour face à ce film peu cinématographique. Entre docu et fiction, la perte de repère ne sert pas forcément le film. Quand on sait que Kabwita a été rémunéré en tôle pour le toit de sa maison, on reste circonspect au sortir de la salle. Bien utile et même si çà me coute de l’écrire… ennuyeux. Sorti en 2017
Ma note: 11/20