Le parallélisme comme doctrine du film
Hitchcock joue la carte classique avec cette adaptation du bouquin de Patricia Highsmith et peaufine son style pour les chefs d’œuvre qui suivront. Le scénario est simple : dans un train deux hommes échangent leurs meurtres (enfin un des deux subit cet échange) ; partant du postulat, qu’un meurtre sans mobile est un meurtre parfait. Bon petite faiblesse du scénario, c’est que l’absence de mobile peut assurer le meurtre parfait pour le coupable tout désigné, mais l’absence d’alibi est aussi source d’ennui pour la personne soupçonnée. Et là, l’innocent soupçonnée n’a pas d’alibi ce qui créé une situation improbable : il est sous surveillance policière H24 comme un dangereux serial killer ou terroriste !!! Sinon quelques belles trouvailles cinématographiques viennent jalonner ce film :- Le début avec la scène des pieds- Puis la scène des rails parallèle symbole des destins des deux hommes allant dans une même direction mais appelé à se séparer et se rejoindre au même rythme que le font les voies ferrées- Le crime vu par les lunettes de la victime- Le montage parallèle entre le match de tennis interminable et le meurtrier allant déposer des preuves sur le lieu du crime. Une scène sadique bien hitchcockienne dans laquelle le spectateur joue à se faire peur. On en est à regretter à un moment que le meurtrier ne puisse récupérer le briquet tombé dans la bouche d’égout. On finit par prendre fait et cause pour le méchant- Un méchant cynique, limite psychopathe et sadique accompagnée d’une mère possessive et protectrice… çà ressemble à la future famille Bates…Et là déjà, il fait ses armes pour des effets que l’on retrouvera plus tard dans les films suivants mais avec un casting plus à la hauteur que celui-là où seul surnage le méchant Richard Walker.
Un bon petit film à suspens qui annonce bien mieuxSorti en 1951Ma note: 12/20
Hitchcock joue la carte classique avec cette adaptation du bouquin de Patricia Highsmith et peaufine son style pour les chefs d’œuvre qui suivront. Le scénario est simple : dans un train deux hommes échangent leurs meurtres (enfin un des deux subit cet échange) ; partant du postulat, qu’un meurtre sans mobile est un meurtre parfait. Bon petite faiblesse du scénario, c’est que l’absence de mobile peut assurer le meurtre parfait pour le coupable tout désigné, mais l’absence d’alibi est aussi source d’ennui pour la personne soupçonnée. Et là, l’innocent soupçonnée n’a pas d’alibi ce qui créé une situation improbable : il est sous surveillance policière H24 comme un dangereux serial killer ou terroriste !!! Sinon quelques belles trouvailles cinématographiques viennent jalonner ce film :- Le début avec la scène des pieds- Puis la scène des rails parallèle symbole des destins des deux hommes allant dans une même direction mais appelé à se séparer et se rejoindre au même rythme que le font les voies ferrées- Le crime vu par les lunettes de la victime- Le montage parallèle entre le match de tennis interminable et le meurtrier allant déposer des preuves sur le lieu du crime. Une scène sadique bien hitchcockienne dans laquelle le spectateur joue à se faire peur. On en est à regretter à un moment que le meurtrier ne puisse récupérer le briquet tombé dans la bouche d’égout. On finit par prendre fait et cause pour le méchant- Un méchant cynique, limite psychopathe et sadique accompagnée d’une mère possessive et protectrice… çà ressemble à la future famille Bates…Et là déjà, il fait ses armes pour des effets que l’on retrouvera plus tard dans les films suivants mais avec un casting plus à la hauteur que celui-là où seul surnage le méchant Richard Walker.
Un bon petit film à suspens qui annonce bien mieuxSorti en 1951Ma note: 12/20