Ecrire son scénario peut se réduire (ce n’est pas péjoratif) à une dizaine d’étapes structurelles. Structurer est une approche. Mais c’est fou comme cela facilite les choses pour l’auteur.
Considérer 10 étapes comme autant de moments cruciaux de l’histoire permet ensuite de remplir les détails presque naturellement. Tout s’accorde.
Et ce n’est pas d’une complication surhumaine de se souvenir de ces 10 moments de la vie d’une histoire.
Certes, ce n’est pas toujours évident de vouloir systématiser les choses. Ce peut être perçu comme une obligation ou une contrainte à la liberté de l’auteur. Il s’avère cependant que les histoires en ressortent plus puissantes, plus fascinantes.
L’acte Un
1) L’accroche
L’histoire débute par l’accroche. C’est la toute première opportunité de s’emparer de l’attention du lecteur et lui donner envie de lire la suite.
Elle se manifeste par une question dramatique (peut-être explicite mais bien souvent implicite). Cette question va servir à piquer la curiosité du lecteur. Une fois accroché, il va se demander ce qu’il va bien pouvoir se passer ensuite.
Pour ceux qui souhaite créer un prologue (dans lequel le personnage principal n’apparaît pas), ce prologue est le bon endroit pour situer l’accroche.
Sinon, il est intéressant d’intriguer le lecteur dès les premières scènes de l’acte Un (dans les cinq premières pages).
Par exemple dans Face/Off de Mike Werb & Michael Colleary, l’accroche est la mort d’un enfant par la balle de l’antagoniste qui était destinée à son père. Cette séquence soulève deux questions dramatiques : la première est liée au personnage principal (Archer, le père).
Vengera-t-il la mort de son fils ?
La seconde se rapporte à la ligne dramatique du Story Goal (c’est l’objectif que s’est fixé le personnage principal) :
Archer tuera-t-il l’assassin de son fils ?
Ici, nous distinguons le désir (c’est-à-dire la volonté du héros à tuer l’assassin) et le besoin. Comment comprendre le besoin ?
Il est ce qui motive Archer à agir. Il a besoin de venger son fils, innocente victime dont la vie a été arrachée avant même qu’elle ne déploie ses ailes.
Dans Le silence des agneaux adapté par Ted Tally de Thomas Harris, l’accroche est simplement cette jeune femme nouvellement promue au FBI et qui tente de prouver sa valeur et qui se retrouve catapultée dans le monde des serial killers psychopathes.
La question dramatique est de savoir si Clarice tiendra la distance face à Hannibal. Son objectif est d’obtenir les informations qui permettront l’arrestation de Buffalo Bill.
Mais la personnalité unique de Hannibal en fait un antagoniste redoutable (et bien supérieur à Clarice). La ligne dramatique que suit l’intrigue est intimement liée à celle du personnage principal. Hannibal en posant comme condition à ses révélations l’exigence que Clarice se laisse psychanalyser.
Ce ne sera que par ce moyen que le véritable besoin de Clarice (qui doit cicatriser son passé) sera comblé.
Notez les trois lignes dramatiques à l’œuvre ici : la ligne dramatique de l’intrigue (le Story Goal) qui consiste à capturer Buffalo Bill. Puis la ligne dramatique de Clarice (qui correspond à son arc dramatique) puisque Clarice évoluera en faisant face à ses démons et avec l’aide de Hannibal.
Et enfin la ligne dramatique qui noue la relation entre Clarice et Hannibal. Prêtez toujours une attention particulière sur les relations entre les personnages.
Dans Le Verdict de David Mamet, l’accroche se passe dans le prologue. Nous y découvrons Frank Galvin, un avocat désespéré mais tout de même débrouillard qui tente de profiter du deuil récent des veuves pour leur soutirer de l’argent (de manière légale, s’entend).
Deux questions dramatiques sont soulevées ici. Elles sont toutes deux liées au personnage principal. Est-ce que Franck redeviendra l’avocat dont on se doute qu’il fut ? Quant à l’autre, elle interroge le passé de Frank : comment a t-il pu tombé si bas ?
Concernant ce chapitre, je vous conseille les lectures de :
- L’ACCROCHE ET LE CLIFFHANGER
- L’ACCROCHE ULTIME : LES PERSONNAGES
- L’ACCROCHE ET LE COEUR
- L’ACCROCHE
- STORY GOAL (COMPARAISON HAUGE/DRAMATICA)
- LE STORY GOAL
Ainsi que la théorie narrative Dramatica :
DRAMATICA : LA THÉORIE EXPLIQUÉE
2) L’incident déclencheur
C’est le moment de la vie du héros où tout va changer pour lui. Ou bien encore, c’est l’événement qui va mettre en contact le héros et le principal conflit de l’histoire. Ce qui revient à peu près au même.
Comment s’assurer de cet événement ? En se demandant par exemple quel pourrait être l’événement qui va s’ouvrir sur l’intrigue. Ou bien à partir de quel moment le conflit commence-t-il vraiment ?
L’incident déclencheur est ce qui lance l’action en somme.
Une structure classique situerait l’incident déclencheur vers la dixième page du scénario. Mais concrètement, cela dépend essentiellement de l’exposition de vos personnages et de la situation initiale. Dans Juno, par exemple, l’incident déclencheur a lieu avant même le début de l’histoire.
On dit souvent que les événements qui se produisent tout au long de l’intrigue sont liés par un rapport de causalité comme une décision entraînant une conséquence, elle-même menant à un nouveau choix. Pour l’incident déclencheur, ce serait plutôt lui l’origine où cette chaine de causalité débutera.
C’est ainsi que le lecteur peut admettre que cet incident soit le fait de la Providence. Mais le hasard ne sera plus crédible dans la suite de l’histoire.
Si vous avez opté pour un prologue pour commencer votre histoire, celui-ci peut créer une réaction en chaîne. Néanmoins, le protagoniste ne sera affecté que par l’incident déclencheur. Car c’est à partir de ce moment que sa vie (son ordinaire, son quotidien) est bouleversé. Une rencontre par exemple est un bon incident déclencheur.
Quelques conventions de l’événement déclencheur :
Alors qu’un protagoniste est par nature un personnage proactif, il subit l’incident déclencheur. Bien sûr, ses actions peuvent mener à l’incident déclencheur mais ce n’est généralement pas son intention.
Considérons Po par exemple de Kung Fu Panda.
Est-ce que Po cherche à devenir un guerrier Dragon ? Non. Par contre, arrivé en retard, il cherche un moyen d’entrer dans la vallée dont les portes sont closes. Et il va provoquer une suite de troubles qui finiront par le précipiter au milieu de la scène parmi ses idoles, les 5 cyclones.
Alors où est l’incident déclencheur ? C’est en fait Oogway qui en est responsable. Parce qu’afin de s’assurer que Tai Lung soit toujours sous bonne garde, il va envoyer un messager et c’est cette action qui va mettre en branle une chaîne d’événements qui aboutiront à l’évasion de Tai Lung, l’antagonisme que devra affronter Po.
L’incident déclencheur propulse le protagoniste hors de son monde ordinaire. Après l’événement déclencheur, l’existence du héros n’est plus que confusion. Et il va tenter tout au long de l’intrigue de retrouver un équilibre de vie que l’incident déclencheur a totalement bouleversé.
S’il n’y avait pas ce moment particulier dans la vie du héros, le lecteur n’aurait que peu d’intérêt à suivre son aventure. L’incident déclencheur n’est peut-être pas une expérience que le lecteur pourrait partager avec le héros. Ce n’est pas par cet événement singulier que l’empathie entre le lecteur et le personnage principal peut s’installer.
Néanmoins, cet incident va piquer la curiosité du lecteur. Et plus l’auteur joue avec cette curiosité et plus le lecteur est intrigué.
Pourquoi l’incident déclencheur est-il si puissant ? La condition pour qu’un événement puisse affecter la vie du héros est que cette vie justement ne le satisfait pas. Il en a peut-être d’ailleurs pas vraiment conscience.
Définitivement, cependant, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans l’ordinaire du héros. Considérons Sécurité rapprochée de David Guggenheim.
Matt Weston gère une planque pour la CIA. Mais cela n’est pas très excitant parce qu’il ne s’y passe pas grand chose en fait. Du moins, jusqu’à l’arrivée de Tobin Frost. Mais avant cela, la situation de Matt est quelque peu compliquée surtout avec sa petite amie à qui il ment.
Et ce mensonge peut lui sauter à la figure à tout moment.
De son côté, aussi talentueux que peut l’être Tobin, avant sa rencontre avec Matt, il n’a pas grand chose à faire non plus. L’incident déclencheur est justement cette rencontre entre les deux hommes. Parce que si celle-ci ne devait pas avoir lieu pour une raison quelconque, Matt Weston pour se prouver à lui-même, à ses supérieurs et à sa petite amie qu’il est un bon agent aurait pu faire quelque chose d’imprudent juste pour qu’on lui assigne une autre mission que la gestion d’une planque où il ne se passe jamais rien (du moins jusqu’à l’arrivée de Tobin).
Et c’est justement cette insatisfaction que ressent le héros dans sa vie au jour le jour qui provoque la curiosité du lecteur. Parce que ce dernier sent bien (du moins, il en a l’intuition) que quelque chose de nouveau doit entrer dans la vie du héros. C’est son expectation et il ne faut pas la décevoir.
L’incident est personnel au protagoniste. C’est effectivement quelque chose qui le concerne personnellement, lui ou quelqu’un ou un objet qu’il valorise tout particulièrement.
Une confiance trahie par exemple peut être un bon incident déclencheur.
On doit noter cependant que cet événement déclencheur n’est pas celui qui noue l’intrigue au personnage principal. Chaque personnage est un individu. Il pose un regard essentiellement subjectif sur les événements. Deux individus qui assistent au même événement par exemple le percevront de deux manières différentes.
Ce qui se passe avec le protagoniste, c’est comme s’il avait des doutes sur ce qu’il lui arrive. En somme, il n’y croit pas. Et dans un premier temps, il va refuser cet appel à l’aventure que compose cet incident déclencheur.
Peut-être sera-t-il angoissé devant l’énorme changement que cela représente dans sa vie. Il va donc lui falloir un peu de temps avant de s’impliquer davantage. C’est là que peut intervenir un mentor qui va l’aider à se convaincre de prendre son problème à bras le corps.
Et ce n’est seulement que lorsqu’il se sera décidé à prendre en charge son problème (c’est-à-dire le problème de l’histoire ou Story Goal dans la terminologie de la théorie narrative Dramatica) que l’on peut considérer cet aspect personnel de l’incident déclencheur.
Dans un thriller par exemple, on assigne à un enquêteur (le protagoniste) une affaire de meurtre. Cet assassinat aurait pu être confié à n’importe lequel de ses collègues. Pour le protagoniste, c’est de la routine.
Ce n’est que lorsque le lecteur aura été exposé aux détails du crime que l’on comprendra qu’il touche personnellement à l’enquêteur. Un fait que celui-ci ignorait lorsqu’on l’a envoyé sur les lieux du crime. L’incident déclencheur est donc le fait qu’on lui assigne ce cas bien que cela fasse partie du quotidien du héros.
Il existe un rapport de causalité entre l’incident déclencheur et le point d’articulation entre l’acte Un et l’acte Deux. Ce point d’articulation (élément dramatique de la structure) se produit lorsque le protagoniste se décide à prendre sérieusement en compte son problème.
Nous avons vu qu’il hésitait à s’engager. L’engagement du protagoniste et partant, l’engagement de l’auteur est d’une importance capitale pour le succès de l’histoire auprès du lecteur. L’incident déclencheur contient donc en lui le germe de la fin de l’acte Un. Sans lui, le passage ne peut se faire dans l’acte Deux.
Et en quoi consiste sa floraison ? En la prise de conscience par le personnage principal de l’importance de sa mission. Il s’est enfin fixé un objectif et il va se battre pour l’accomplir. Et dans le même mouvement, il se révélera à lui-même.
En tentant de réussir son but, c’est de son propre épanouissement dont il s’agit.
Si vous connaissez déjà la scène qui servira à passer dans l’intrigue, vous pouvez alors en déduire ce que sera l’incident déclencheur. Connaissant l’effet, vous pouvez en saisir une cause plausible. D’autant plus facilement que l’incident déclencheur ne s’offusque nullement de la pénétration du hasard dans sa survenue ou sa constitution.
imaginons qu’un antagoniste doit se retrouver à demeure dans l’appartement du protagoniste. Lorsque cela est fait, nous sommes dans l’intrigue. Quel pourrait être l’incident déclencheur ?
Admettons que l’antagoniste vienne demander à votre héroïne, par exemple, des comptes pour quelque chose qu’elle aurait fait ou non ou bien encore est-il venu pour lui soutirer des informations.
Soudain, en pleine conversation (quelque peu houleuse), l’antagoniste fait une crise cardiaque.
Ce sera l’incident déclencheur et l’immobilisation du méchant de l’histoire dans le même lieu que l’héroïne quelques scènes plus tard composera toute l’intrigue.
3) L’événement clef
Si l’incident déclencheur est le premier événement de la rencontre entre le protagoniste et le conflit majeur de l’histoire, l’événement clef est ce qui engage véritablement le héros avec ce conflit.
Cet engagement est l’articulation qui propulse l’histoire dans l’acte Deux, l’espace de l’intrigue.
Par exemple, dans Le Verdict, Frank ne s’engage véritablement que lorsqu’il est debout devant le lit de cette jeune femme plongée dans le coma. C’est à ce moment qu’il réalise que son sens de la justice ne l’a jamais quitté. A ce moment, il décide de s’occuper sérieusement de cette affaire et de tout faire pour que justice soit rendue à cette victime.
Et dans le même mouvement, il connaîtra une sorte de rédemption pour lui-même. Syd Field a déjà abordé ce point concernant la structure. Selon lui, il existe deux événements : l’incident déclencheur et cet événement clef qui consiste pour le héros en un engagement.
Cet engagement va donner un but, un sens à la vie du héros. D’absurde, sa vie va devenir significative. Imaginons que nous sommes en temps de guerre. Une jeune recrue suit un entraînement avant de partir au front.
Cet entraînement est comme un déni de la réalité de la situation. Ce n’est pas que cette jeune recrue soit un objecteur de conscience. Seulement, il n’a pas encore pris conscience de ce qui se passait à l’extérieur. Il est dans le refus parce qu’il est encore recouvert de la zone de confort de son quotidien bien qu’il soit dans un camp de l’armée qui n’a pas grand chose à voir avec son monde ordinaire.
Supposons qu’il se soit fait des amis pendant ses classes. La petite équipe subit une embuscade. Deux des amis meurent. Soudain, il va prendre conscience de la situation et s’engager dans l’aventure pour que cesse cette barbarie (quelque soit la forme singulière qu’elle prendra dans cette histoire).
L’embuscade est l’événement clef. Dans d’autres histoires, il ne sera pas nécessaire de créer deux événements distincts. Ils pourront être confondus. Incident déclencheur et prise de conscience soudaine ont lieu simultanément. Dans Sous le plus grand chapiteau du monde, c’est l’arrivée de Sebastian qui est à la fois l’incident déclencheur parce qu’il est le trublion qui va bouleverser la vie du cirque et les relations actuelles des personnages.
Et il sera aussi la prise de conscience par Brad que l’amour qu’il porte à Dolly est le même que celui qu’il donne au cirque.
Pour Syd Field, l’événement clef est précisément ce dont l’histoire parle. Il résume en quelque sorte l’intention de l’auteur.
Voir à ce sujet :
SYD FIELD & LA NOTION DES DEUX ÉVENEMENTS
L’événement clef prend place par nature après l’incident déclencheur. En fait, il est difficile de faire autrement puisqu’il se construit sur l’événement déclencheur. A partir de l’événement clef, il sera impossible pour le protagoniste de faire demi-tour.
Dans Orgueil et Préjugés, l’arrivée des Bingleys et de Darcy est l’incident déclencheur. Mais l’événement clef pour Elisabeth, le personnage principal, est lorsqu’elle rencontre Darcy et qu’il la rejette au cours du bal.
C’est cet événement clef qui va pousser le personnage principal dans l’intrigue.
L’acte Deux
4) Le premier point majeur de la structure
La scène qui va couvrir cet événement ouvre l’intrigue. L’histoire se construit peu à peu. Prenez le temps de planifier ces étapes. Cela facilite énormément la tâche. Les détails viendront s’insérer naturellement.
Le premier acte a été essentiellement une question de présentation. Nous avons découvert le héros dans son monde ordinaire. Nous avons fait connaissance aussi avec les personnages qui gravitent autour de lui.
Nous avons une idée assez claire de ce que sera la force antagoniste et dans le sillage de celle-ci, quels seront les enjeux pour le protagoniste. Il est préférable que le lecteur comprenne soit ce que risque de gagner le protagoniste s’il va au bout de sa mission et dans le cas contraire, ce qu’il a à perdre s’il échoue.
L’entrée dans l’acte Deux est celle d’un nouveau monde dont le héros ignore tout. Tout change. C’est pour cette raison que bien souvent le lieu de l’action est différent. Le héros va devoir adapter son comportement. Dans les premiers temps, les obstacles qu’il rencontrera seront assez faciles à surmonter.
Il optera souvent pour la solution la plus immédiate (qui lui semble la plus évidente) et il pourra même rencontrer quelques succès contre l’adversité.
Mais cela ne durera pas. Parce que les épreuves vont progressivement se renforcer. Jusqu’à ce qu’il perde espoir.
5) La première partie de l’acte Deux
Du point de vue de la structure, il est bon de distinguer l’intrigue en deux parties entre lesquelles figurera le point médian (voir le prochain article).
Concrètement, comment peut-on envisager simplement ces deux parties ? Comment les distinguer ? On peut admettre que dans la première partie, le protagoniste subit les événements. Certes, par nature, c’est un être proactif. C’est aussi en partie pour cela qu’on l’apprécie. Il fait avancer l’histoire.
Cependant, il vient tout juste d’arriver dans ce nouveau monde. Il fonctionne encore avec les schémas de pensée de son monde ordinaire qui ne sont évidemment plus adaptés à sa situation actuelle. Les choses peuvent sembler faciles au début. Il se prend un événement en pleine face. Il réagit en cherchant dans ses expériences passées celles qui pourraient lui permettre de solutionner le problème immédiat rapidement.
Il l’applique et parfois cela peut fonctionner. Dans cette première partie de l’intrigue, il cherche simplement à garder la tête hors de l’eau. Ii est intéressant aussi dans le cours de cette première partie de faire une petite piqûre de rappel de l’antagonisme pour que le lecteur comprenne bien à quoi le protagoniste a affaire et la menace que cela représente.
C’est une technique employée dans Star Wars où l’empire assène régulièrement sa présence pour réveiller un peu l’attention du lecteur.
Dans le prochain article, nous évoquerons comment cette première partie de l’acte Deux sert aussi au développent du personnage dénommé aussi arc dramatique.