Le jour de la semaine dont on ne doit pas prononcer le nom #1

Le jour de la semaine dont on ne doit pas prononcer le nom #1

J’avais une toute autre idée en tête pour cette introduction à la base. Genre m’apitoyer sur mon sort parce que c’est lundi et que je reprends le boulot 🙁 . Du coup, j’ai décidé d’essayer d’être un peu plus optimiste pour le coup en me remémorant mon voyage dans l’Ouest des États-Unis. Et tout particulièrement, mon passage aux Studios Universal.

Et, quelques trouvailles d’Harry Potter dont l’œuf d’or d’Harry Potter lors du Tournoi des trois sorciers ainsi que la porte des chambre des secrets le tout en broche. J’ai préféré les fixer dans un joli cadre en bois. Pour la petite histoire, c’est que maintenant que je le fais plus d’un an après mon achat. Comme on dit, vaut mieux tard que jamais !

MARDI

  • En vadrouille, à la médiathèque. Sans liste en main mais quelques titres en tête. J’ai beaucoup flâné entre les rayons en ne trouvant pas toujours mon bonheur. Patience, il m’en a fallu pour m’arrêter sur cinq livres. Au programme :

Le jour de la semaine dont on ne doit pas prononcer le nom #1

Ma plus belle surprise reste l’acquisition du dernier d’Angela Huth. Une auteure pas toujours connue et peu distribuée d’ordinaire que ce soit en librairie ou en bibliothèque.

  • Arrivée chez moi, j’ai jeté mon dévolu pourtant sur Confusion. J’ai tout de suite été séduite par cette histoire aux allures policières. Très psychologique notamment avec un ravisseur aux allures de bienfaiteur et bien mystérieux. En quelques heures à peine, j’ai lu 156 pages. Je voulais pas m’arrêter car le suspens était à son comble et je voulais m’en laisser pour le lendemain.

MERCREDI

  • Bizarrement, j’ai pas été aussi emballée en le retrouvant. Très vite, la lecture est devenue prévisible et quelque peu ennuyeuse. Une héroïne dans laquelle je ne me reconnaissais pas. J’ai même fini par attaquer la fin parce que je pressentais la déception à venir. Ce qui est toujours mauvais signe chez moi quand je commence à lire à l’envers. Sentiment confirmé lorsque je l’ai enfin terminé jeudi. Dommage car l’idée de base était originale.

Le jour de la semaine dont on ne doit pas prononcer le nom #1

  • Chesapeake Shores ( saison 1 et 2 )

Cette série si on l’a branché à un électrocardiogramme ben le tracé serait plat. Et pourtant, j’aime ce show.

L’endroit déjà.  La maison des O’Brien face à la mer, cette famille aussi. Personne ne trouve à y redire au fait que des grands enfants habitent avec le vieux père et mamie Nany. Ah oui, et il y a toujours des pancakes et des muffins délicieux le matin au petit déjeuner. Je signe où ?

Tout le monde est beau et gentil. Et, ça fait du bien aux zygomatiques surtout quand dans la réalité tu passes une semaine merdique. D’autant que la bande son country interprété par Jesse Metcafle lui même fait du bien au moral.

Le problème étant que c’est souvent trop lisse et trop politiquement correct. Signé Hallmark Channel en même temps, tout s’explique. Aucun couple dans un lit au réveil ou même avant. Les baisers sont chastes presque pudiques. On ne fait qu’imaginer ce qui survient avant ou après.

Parfois aussi, elle se réveille un coup en nous laissant présager le pire. Par exemple, en insinuant qu’un des personnages cache quelque chose de terrible. On n’y revient plus pendant quelques temps mais la mauvaise graine est plantée. Tout est oublié ou réglé en fin de saison. Mais, ne vous inquiétez pas, rien de grave n’arrive au pays des Bisounours.

Les + :  Les bouquins.

JEUDI

Le jour de la semaine dont on ne doit pas prononcer le nom #1

  • Reprise avec This is us, épisode 11 et 12. Je me répète sans doute mais pourquoi les épisodes sont aussi courts. D’autant que Canal+ nous les balance à coup d’un épisode par semaine. Du coup, j’attends d’en avoir toujours deux sous le coude pour ne pas rester sur ma faim.

Un premier épisode riche en émotion comme d’habitude. Le force de cette série, c’est cette capacité en utilisant l’éloquence et la simplicité de mettre en avant des personnages et des storylines qui nous ressemblent. Le spectateur se rend compte finalement que dans chaque famille c’est la même histoire. Le laissé pour compte, le préféré…etc. La vérité ne résidant pas toujours dans les faits mais dans la manière que chacun perçoit et ressent le moment.

Le deuxième épisode nous rappelle une fois de plus combien W nous manque. Je le dis souvent mais This is us est une série hommage aux hommes. Les pères, les fils, les maris. Des hommes hors du communs pas toujours parfaites mais d’une certaine façon ils le sont. Et, étincelants, éblouissants surtout.

Jack Peason is the best ! Et, ça se finit sur la menace une fois de plus. Une épée de Damoclès se présentant sous la forme de piles oubliées. On sait déjà comment ça va arriver mais on ne peut pas s’empêcher d’espérer une fin différente. Parce que 17 ans de JP n’est pas suffisant !

VENDREDI

  • Ta deuxième vie commence lorsque tu comprends que tu n’en as qu’une.

Ça commençait bien avec une citation qui me parlait beaucoup. Reste que mes premières impressions sont plutôt mitigées. Je pense que d’une certaine façon le livre aurait été plus réussi s’il n’empruntait pas à la fiction. S’il était resté un livre de développement personnel. S’il avait pris la forme d’un témoignage bien réel, d’une expérience vécue par l’auteure elle-même ou un tiers.

D’ailleurs, moi je l’ai trouvé au rayon biographie. A d’autres endroits, peut-être qu’on le trouvera au rayon coaching alors qu’à la base c’est une fiction.

En outre, j’ai pas adhéré au fait que l’auteure utilise toujours un certain vocabulaire, des comparaisons pour parler de son état émotionnel. Petit panel par exemple lorsque le mari de la narratrice l’embrasse, elle compare ça à la prise de la Bastille, à une révolution. Et, c’est souvent comme ça dans le texte. Le desservant plutôt que le servir, j’ai trouvé.

SAMEDI

Le jour de la semaine dont on ne doit pas prononcer le nom #1

  • Soirée films

Le premier, un fresque familiale sous fond de l’après guerre à Galipolli : La promesse d’une vie. Incarné et réalisé par Russell Crowe lui-même sur la terre qui l’a vu naître, L’Australie. D’une, le film a le mérite de nous apprendre davantage sur cette guerre entreprise par les Australiens en Turquie lors de la première guerre mondiale.

Une partie de l’histoire qui m’était inconnue parce que d’ordinaire l’Australie n’est pas du genre à s’engager dans les conflits. Pas de service militaire obligatoire, c’est même pour ça parait-il que Mel Gibson est resté dans son pays natal pour protéger ses enfants durant sa carrière hollywoodienne.

Du coup, on a cette impression avec le recul que l’Australie a retenu de ses erreurs passées. Est-elle toujours meurtrie par cette histoire ? Ou encore est-ce qu’aujourd’hui les relations sont toujours tendues avec la Turquie ? En tout cas, le film m’a donné envie de creuser le sujet.

Pour en revenir à l’œuvre, la paternité va si bien à Russell Crowe. Un père qui n’a pas su retenir ses fils et qui en paie le prix. Cruelle ironie, l’eau est plus facile à trouver pour ce fermier que la tombe de ses enfants. S’ensuit alors un périple dans un pays où la guerre une autre ou alors la même continue de faire rage. Laissant partout des corps, de la rage et des stigmates. A retenir aussi, la prestation de Jai Courtney bien loin de ses rôles habituels de méchants.

Les + : Le roman

Le jour de la semaine dont on ne doit pas prononcer le nom #1

  • Le deuxième, une chanson pour Marion. Je voulais le voir depuis longtemps même en sachant que ça n’allait pas être facile. La vieillesse, la maladie ne sont pas toujours des sujets faciles. Et pourtant, j’ai été éblouie par la grâce du duo Redgrave/Stamp. Qui a dit que la vieillesse n’était que déchéance, ennuie et répétition ?

C’est drôle, émouvant, contagieux. Dynamique, audacieux, fort. Le reste de la distribution nous séduit par sa justesse que ce soit Gemma Arterton en prof de musique audacieuse ou encore Christopher Eccleston en fils mal compris. L’importance des centres communautaires au cœur de la cité. Où des liens se tissent ; la solidarité, l’amitié. Plus que jamais ce besoin de partager, d’entrer en relation avec les autres dans un monde où de plus en plus les écrans envahissent notre quotidien et où s’éloignent les uns des autres par la force des choses.

DIMANCHE

Le jour de la semaine dont on ne doit pas prononcer le nom #1

  • L’histoire de l’amour.

Une histoire dans une histoire. Une histoire d’amour à travers les âges. Celle de la femme la plus aimée, Alma. Mais, à quel prix pour ceux qui l’entourent. Le temps passe mais pas la force, la puissance des sentiments. Ni les regrets, ni l’attente.

Peut-être la foi est-elle éprouvée notamment par la nouvelle génération. Celle-ci doute parce que la vie est passée par là et leur a arraché un père. Alors, comment devenir une Alma ne serait-ce le croire ?