Sympathique teen movie
Quel tintamarre pour ce petit film américain !!! Multi nommé aux Oscars pour un si petit budget. Peut-être pour se donner bonne conscience au milieu de productions pétées de tunes et pas toujours très fines. Alors un teen movie modeste traitant du passage à l’adulte d’une lycéenne en quête d’émancipation mais encore si bien dans le cocon familial avait de quoi séduire. Mais ce film n’offre rien de neuf sur le sujet. Pire il use jusqu’à la corne les sentiers empruntés maintes fois : la bonne copine un peu forte, le sempiternel bal de promo hyper codé, la popularité valant bien quelques compromissions, les tensions familiales autour de la difficulté à communiquer avec les siens, les rêves d’ailleurs et de grandeur jusqu’à l’aboutissement. Un bon petit film tendre avec une comédienne centrale tenant bien la barque ; cependant on attendait mieux, même pour un premier film, de celle qui jouait une « Frances Ha » crevant l’écran en 2012. L’artillerie lourde d’une culture américaine qui n’est aussi pas la nôtre est de sortie, ce qui ôte à ce film une part d’universalité. De fait, les meilleures scènes sont celles où Lady Bird partagent des moments d’adolescence joyeuse avec son amie Jule. Et a contrario, différents personnages, les amoureux en tête, apparaissent comme des sparadraps narratifs. Et pire encore, l’affrontement permanent mère fille est forcé et surexploité au point que l’on peine à trouver un amour maternelle sincère. Et pourtant tout avait bien commencé. La première scène dans laquelle mère et fille roulent en écoutant « Les raisins de la colère », titre annonciateur d’une fin de scène surprenante de drôlerie, est tout à fait remarquable. Et quelques éclats bien trop ponctuels permettent de sortir d’un conventionnel plan-plan.
Sorti en 2018
Ma note: 11/20
Quel tintamarre pour ce petit film américain !!! Multi nommé aux Oscars pour un si petit budget. Peut-être pour se donner bonne conscience au milieu de productions pétées de tunes et pas toujours très fines. Alors un teen movie modeste traitant du passage à l’adulte d’une lycéenne en quête d’émancipation mais encore si bien dans le cocon familial avait de quoi séduire. Mais ce film n’offre rien de neuf sur le sujet. Pire il use jusqu’à la corne les sentiers empruntés maintes fois : la bonne copine un peu forte, le sempiternel bal de promo hyper codé, la popularité valant bien quelques compromissions, les tensions familiales autour de la difficulté à communiquer avec les siens, les rêves d’ailleurs et de grandeur jusqu’à l’aboutissement. Un bon petit film tendre avec une comédienne centrale tenant bien la barque ; cependant on attendait mieux, même pour un premier film, de celle qui jouait une « Frances Ha » crevant l’écran en 2012. L’artillerie lourde d’une culture américaine qui n’est aussi pas la nôtre est de sortie, ce qui ôte à ce film une part d’universalité. De fait, les meilleures scènes sont celles où Lady Bird partagent des moments d’adolescence joyeuse avec son amie Jule. Et a contrario, différents personnages, les amoureux en tête, apparaissent comme des sparadraps narratifs. Et pire encore, l’affrontement permanent mère fille est forcé et surexploité au point que l’on peine à trouver un amour maternelle sincère. Et pourtant tout avait bien commencé. La première scène dans laquelle mère et fille roulent en écoutant « Les raisins de la colère », titre annonciateur d’une fin de scène surprenante de drôlerie, est tout à fait remarquable. Et quelques éclats bien trop ponctuels permettent de sortir d’un conventionnel plan-plan.
Sorti en 2018
Ma note: 11/20