[Jeu Concours] Gagnez des places pour l’Ami américain de Wim Wenders, en présence de Thierry Frémaux ce samedi 17 mars à l’Institut Lumière

Par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

L’Institut Lumière et Journal Cinéphile Lyonnais s’associent pour vous faire gagner des places pour la projection de l’Ami américain de Wim Wenders, en présence de Thierry Frémaux ce samedi 17 mars à 16h.

Pour participer, envoyez un mail à journalcinephilelyonnais@orange.fr  en indiquant , votre adresse mail, votre nom, et le nombre de places souhaitées.


Toutes les informations pratiques sur www.institut-lumiere.org


L’Ami américain 

de Wim Wenders (1977, 2h06)

Atteint de leucémie, Jonathan Zimmermann, propriétaire d’un atelier d’encadrements à Hambourg, se sait irrémédiablement condamné. Il rencontre un jour l’Américain Tom Ripley, trafiquant de tableaux. Ce dernier présente à Jonathan l’un de ses amis, qui lui propose de tuer un inconnu contre une forte somme : Jonathan accepte, offrant ainsi une « assurance-vie » et un avenir à sa famille. C’est le début d’une spirale inéluctable…

A Propos du film

Le film est basé sur Ripley s’amuse et sur quelques éléments de Ripley et les Ombres, deux romans de Patricia Highsmith. A cette trame narrative, Wim Wenders ajoute le thème de la famille qui lui est cher. Une des particularités du film tient dans son casting, constitué de nombreux réalisateurs tel que Dennis Hopper, Nicholas Ray, Samuel Fuller ou Jean Eustache.

L’Ami américain marque un tournant dans la carrière de Wim Wenders. Habitué aux productions germaniques, il obtient avec ce film son « ticket » vers les Etats-Unis et des tournages internationaux. Par la suite, il dirigera notamment Nick’s Movie (1980), L’Etat des choses (1981), Paris, Texas (1984), Les Ailes du désir (1987), Par-delà les nuages (1995), The End of Violence (1997), Buena Vista Social Club (1998), et The Million Dollar Hotel (1999).

L’Ami américain a été tourné entre New York, Paris, et Munich et Hambourg, en Allemagne.

Dans L’Ami américain, Wim Wenders adresse un clin d’oeil à certains cinéastes qu’il admire. Il y dirige notamment Daniel Schmid (L’Ombre des anges), Jean Eustache (La Maman et la Putain), ainsi que les deux maîtres du film noir Samuel Fuller (La Maison de bambou) et Nicholas Ray (Le Violent), dans des petits rôles. Il retrouvera ce dernier trois ans plus tard, à l’occasion de Nick’s Movie, un documentaire sur la lente agonie du cinéaste, qui rêve de faire un dernier film avant que le cancer ne l’emporte…

Sorti sur les écrans en 1977, L’Ami américain est cité à la Palme d’or la même année puis au César du Meilleur film étranger en 1978. Il remporte également deux prix au German Films Festival (Meilleur réalisateur et Meilleur montage), et se voit décerner le Prix de la critique allemande.

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