Il y a deux semaines j’ai eu une journée de libre (vie de ouf) et j’en ai profité pour ranger et redécorer mon bureau de façon drastique. Ca m’a fait prendre conscience de ce qui est essentiel, ou pas, pour écrire dans de bonnes conditions, psychologiquement parlant…
Ceux qui me lisent assidument, ou me suivent sur Instagram, le savent: depuis près de trois ans, je vis et travaille dans un petit espace, et la gestion de mon bureau miniature est un combat quotidien. 😉
Dans les faits, ces derniers mois, j’ai surtout travaillé sur mon canapé, ou dans des bistrots, hem, et ce n’est pas toujours bon pour le mental, le mien en tout cas. Je me suis donc mis un grand coup de pied au cul, profitant d’une virée chez l’ami suédois pour repenser un poil l’aménagement, ou plus exactement la décoration de mon antre.
J’en parlais encore récemment dans le podcast d’Hadrien et Mathieu (en ligne le 1er avril), depuis que j’ai lu l’ouvrage de Twyla Tharp, The Creative Habit, j’ai (presque) totalement désacralisé la notion de bureau d’auteur(e). J’estime toujours qu’il nous est vital de disposer d’un coin dédié à l’écriture, mais j’ai réalisé que trop de sentimentalisme tue ma créativité. Concrètement, j’ai besoin d’avoir des trucs sous les yeux, mais pas trop. Voici comment je me suis organisée:
J’ai décidé de remplacer mes vieilles boites à archives dépareillées et criardes par des modèles sobres et costauds et de retirer la quasi totalité des images et zigouigouis qui y étaient accrochés. Je me suis créé un véritable temple d’écriture, en revanche, en ne gardant à portée d’oeil que les souvenirs réellement indispensables pour me mettre en condition: photos, cadeaux, souvenirs de carrière et petits mots de celles et ceux, vivants et morts, qui rendent, au quotidien, mon parcours d’auteure plus facile. Marie Kondo, sors de ce corps! 😉
Bon, je vous rassure, chez moi la raison a ses limites… 😉
Les livres qui m’aident à écrire :