[CRITIQUE] : Love Addict

Réalisateur : Frank Belloq
Acteurs : Kev Adams, Mélanie Bernier, Marc Lavoine, ...
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget :
Genre : Comédie Romantique
Nationalité : Française
Durée : 1h33min

Synopsis :

Gabriel est un love addict, un amoureux compulsif des femmes. Un sourire, un regard, un parfum… Il craque. Mais à force de dérapages de plus en plus acrobatiques entre sa vie sociale et sa vie professionnelle, Gabriel est totalement grillé. Bien décidé à changer (ou du moins à essayer), il recourt aux services d’une agence de « Minder », sorte de coach personnel 2.0. C’est Marie-Zoé, aux méthodes plutôt atypiques, qui va prendre en main le cas de Gabriel pour une thérapie de choc...

Critique :

Malgré un pitch et un fond assez amoral, #LoveAddict n'en est pas moins une sympathique romcom drôle et rythmée, qui vaut surtout pour la belle dynamique du duo Kev Adams/Mélanie Bernier, et la composition désopilante d'un Marc Lavoine on fire pic.twitter.com/kZku6kvDM2
— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 18 avril 2018

Une romcom à l'américaine balancée dans les salles obscures hexagonales quelques semaines après le rafraîchissant Tout le Monde Debout de Franck Dubosc mais surtout une semaine avant le blockbuster de destruction massive Avengers : Infinity War, le tout porté par le jadis intouchable (mais toujours souvent irritable) Kev Adams et la craquante (et habituée du genre) Mélanie Bernier; sur le papier, Love Addict ne semblait pas réellement mériter plus qu'une indifférence polie, surtout aux vues des belles propositions de ce mercredi (Katie Says Goodbye ♡).

Et pourtant, force est d'admettre que la première péloche de Frank Belloq mérite amplement son pesant de popcorn, entre deux éclats de rire non feint.

Premier rôle un tant soit peu consistant et mûr pour un Kev (volontairement ?) mal servi jusqu'alors, le personnage de Gabriel - love addict comme le dit le titre - a beau demander beaucoup du public pour être crédible (on en fait presque un Ryan Gosling irrésistible sauce Crazy Stupid Love), il n'en reste pas moins plaisant à suivre grâce à une composition convaincante de l'acteur, mais surtout grâce à la dynamique rythmée de sa relation avec la pétillante et maladroite Marie-Zoé, qui va tenter non sans mal, de le guérir de sa maladie.

Même si le ton ne pète ni dans la soie de l'originalité (la romcom est un genre tellement usé jusqu'à la moelle qu'il est dur d'être un tant soit peu novateur), ni dans le bon goût, l'humour fait sensiblement mouche tout du long et les seconds rôles savoureux sont suffisamment légion (mention à un Marc Lavoine on fire), pour faire de Love Addict un petit moment de cinéma léger et divertissant malgré un (gros) penchant amoral dans son fond.
On pouvait décemment s'attendre à pire...

Jonathan Chevrier