Que l'aventure commence...
Un grand souvenir de cinéma d’aventure de mon enfance lorsque l’on n’avait pas école le mercredi matin et que l’on regardait un film de « La dernière séance » le mardi soir. 35 à 40 ans après, je remets le couvert en me disant qu’un gamin de 10 ans d’aujourd’hui va s’ennuyer ferme devant ce film. Et bien, ni lui ni moi n’avons failli. Les trucages sont nombreux et techniquement pas toujours bien réussi au regard de ce qui se fait aujourd’hui mais de bonne facture pour l’époque ; et puis un œil neuf d’enfant n’y voit que du feu. C’est le rythme qui est captivant, et il pose déjà les bases des éléments du grand film d’aventure. Des animaux sur de nombreux plans, des combats féroces, un homme singe virevoltant d’arbres en arbres ; c’est du grand spectacle. « King Kong » l’année suivante ; avec Tarzan, ils feront les beaux jours du cinéma commercial mondial longtemps et donc repris de maintes fois ; cependant ces deux opus des 30’s ne seront que rarement dépassés. Dans les vieux pots, on y fait de la bonne soupe. Dans ce Tarzan, le traitement scénaristique de l’indigène pourrait être choquant ; mais il incarne bien surtout le peu de considération de l’homme blanc pour ces troupes de sauvages à moitié à poil. La séquence en surimpression où les colons observent les tribus locales et leurs tenues est assez cocasse. W.S. Van Dyke exploite là bons nombres d’images documentaires qui à l’époque ont dû fascinées les spectateurs. Tout un monde s’ouvrait à eux. Après faire de l’ethnologie, ce n’est pas le thème du film ; montrer des indigènes et des animaux sauvages, c’est la vraie vocation de ce film. Au-delà de çà ; chronologiquement, le code Hays n’a pas encore férocité le cinéma américain. Le couple Johnny Weissmuller et Maureen O’Sullivan est magnifique et se permet même de fricoter gentiment devant la caméra (la scène de la rivière). Ces évocations d’une sexualité heureuse entre une femme et un sauvage étaient osées ; la sexualité à l’image disparaitra même carrément du cinéma américain durant de longues décennies par la suite. Fasciné par cette grande aventure peuplée d’animaux sauvage, mon fils ira même se coucher en reproduisant le cri de Tarzan ; comme quoi, les bonnes histoires n’ont pas d’âge.
Sorti en 1932
Ma note: 15/20
Un grand souvenir de cinéma d’aventure de mon enfance lorsque l’on n’avait pas école le mercredi matin et que l’on regardait un film de « La dernière séance » le mardi soir. 35 à 40 ans après, je remets le couvert en me disant qu’un gamin de 10 ans d’aujourd’hui va s’ennuyer ferme devant ce film. Et bien, ni lui ni moi n’avons failli. Les trucages sont nombreux et techniquement pas toujours bien réussi au regard de ce qui se fait aujourd’hui mais de bonne facture pour l’époque ; et puis un œil neuf d’enfant n’y voit que du feu. C’est le rythme qui est captivant, et il pose déjà les bases des éléments du grand film d’aventure. Des animaux sur de nombreux plans, des combats féroces, un homme singe virevoltant d’arbres en arbres ; c’est du grand spectacle. « King Kong » l’année suivante ; avec Tarzan, ils feront les beaux jours du cinéma commercial mondial longtemps et donc repris de maintes fois ; cependant ces deux opus des 30’s ne seront que rarement dépassés. Dans les vieux pots, on y fait de la bonne soupe. Dans ce Tarzan, le traitement scénaristique de l’indigène pourrait être choquant ; mais il incarne bien surtout le peu de considération de l’homme blanc pour ces troupes de sauvages à moitié à poil. La séquence en surimpression où les colons observent les tribus locales et leurs tenues est assez cocasse. W.S. Van Dyke exploite là bons nombres d’images documentaires qui à l’époque ont dû fascinées les spectateurs. Tout un monde s’ouvrait à eux. Après faire de l’ethnologie, ce n’est pas le thème du film ; montrer des indigènes et des animaux sauvages, c’est la vraie vocation de ce film. Au-delà de çà ; chronologiquement, le code Hays n’a pas encore férocité le cinéma américain. Le couple Johnny Weissmuller et Maureen O’Sullivan est magnifique et se permet même de fricoter gentiment devant la caméra (la scène de la rivière). Ces évocations d’une sexualité heureuse entre une femme et un sauvage étaient osées ; la sexualité à l’image disparaitra même carrément du cinéma américain durant de longues décennies par la suite. Fasciné par cette grande aventure peuplée d’animaux sauvage, mon fils ira même se coucher en reproduisant le cri de Tarzan ; comme quoi, les bonnes histoires n’ont pas d’âge.
Sorti en 1932
Ma note: 15/20