Vous connaissez mon amour pour les mémoires et confessions d’auteurs. J’avais déjà dévoré le journal de Joyce Carol Oates, je viens de me plonger avec délice dans sa « profession de foi ». Elle devrait vous plaire à vous aussi…
Joyce Carol Oates a beau être une de mes auteures favorites, je suis loin d’avoir lu tous ses textes, tant elle est prolixe.
Elle a signé une quarantaine de romans, dont Blonde, We were the Mulvaneys, The Gravedigger’s Daughter, My sister my love, (et une dizaine de romans policiers sous pseudos), près de trente recueils de nouvelles, mais aussi des pièces de théâtre, des essais, de la poésie…
Depuis 1964, elle brosse un portrait quasi sociologique de la société américaine, disséquant toutes les couches sociales et s’inspirant souvent de faits divers. Elle se dissèque elle-même, à travers son passionnant journal, mais aussi des essais parus dans diverses revues littéraires et rassemblés dans l’ouvrage La foi d’un écrivain.
Elle y explore son rapport à la création et l’inspiration, les ouvrages et les auteur(e)s qui lui ont donné envie d’écrire à son tour, son rapport à l’échec, à l’autocritique et la lecture. Elle évoque la pratique assidue du running, qui lui permet de brainstormer efficacement, elle nous entraine dans son bureau et ses manies d’auteure. Chaque thématique abordée est l’occasion d’explorer l’expérience d’autres écrivains, c’est juste passionnant!
On ressort de la lecture de ce précieux ouvrage l’esprit revigoré, avec une furieuse envie de se replonger soi-même dans l’écriture. Moins cher et aussi efficace qu’une séance de thérapie. 😉
La foi d’un écrivain, un guide à dévorer/partager :