Jurassic World: Fallen Kingdom
Pourquoi voir Jurassic World: Fallen Kingdom ?
En 1993 le monde découvre Jurassic Park, un film qui va révolutionner le cinéma à jamais.
En réalisant Jurassic Park, Steven Spielberg ne se doutait pas que son 13ème film allait bouleverser le cinéma, à sa sortie Jurassic Park bat le record de E.T l'extra-terrestre et ses plus de 790 000 000 $ au box-office mondial en réalisant en score hallucinant de plus 1 000 000 000 $, Jurassic Park devient le plus gros succès commercial de Spielberg, encore à ce jour.
Jurassic Park est un succès commercial mais également technique, les images fabriquées par ordinateur est une révolution, tout devient possible et de nombreux cinéastes vont utiliser cette nouvelle technologie pour pouvoir enfin réaliser ce qu'ils avaient imaginé.
Les dinosaures reprennent vie en 2015 avec Jurassic World de Colin Trevorrow toujours sous la houlette du maître Spielberg qui exerce en tant que producteur délégué, ce nouvel opus était une suite et un remake à peine dissimulé au premier Jurassic Park.
Comme pour le premier volet il y a un parc, des visiteurs, tout ce finit dans un chaos général, une fin qui laisse envisager une suite, il y a eu Jurassic Parc : Le Monde Perdu après Jurassic Park, en 2018 débarque Jurassic World : Fallen Kingdom, une suite directe aux événements survenus dans Jurassic World.
Aux commandes cette suite attendue par tous les fans de gros dinausaures, Colin Trevorrow laisse sa place à Juan Antonio Bayona, un choix plus que rassurant quand on connait le travail du réalisateur espagnol, c'est lui qui a réalisé le très apprécié L'Orphelinat puis The Impossible et le bouleversant Quelques Minutes Après Minuit.
Juan Antonio Bayona est un auteur, un réalisateur qui possède une vision sur chaque film qu'il met en scène, il a donc l'habitude de contrôler chaque élément de son film, sauf qu'ici il embarque pour l'île d' Isla Nublar.
Comme dans Jurassic World, et le reste des volets de la saga, Jurassic World : Fallen Kingdom critique une nouvelle fois l'Homme et son désire d’être Dieu et au passage d'empocher un maximum de billets, ce cinquième opus est également raccord avec notre monde actuel, l'harmonie entre l'Homme et la Nature est rompue, les signaux pourtant claire que la planète envoie à l'espèce humaine ne sont pas pris au sérieux.
Dans Fallen Kingdom, Isla Nublar est sur le point d'exploser et d'emporter avec elle tous les dinosaures présents, des dinosaures créés par l'Homme pour le profit, c'était donc dans l'ordre des choses, la Nature reprend ce qu'elle avait déjà pris il y a des millions d'années, mais c'était sans compter sur la cupidité des hommes, sous couvert de les sauver, les dinosaures seront vendus au plus offrant.
Jurassic World : Fallen Kingdom ne serait il pas comme sont prédécesseur un blockbuster qui livre une critique des blockbusters ?
L’île d'origine du tout premier Jurassic Park sombre dans un cataclysme en emmenant avec elle les dinosaures, le discours de Ian Malcolm suggère de laisser les dinosaures mourir, des éléments qui évoque la fin, un message à l’attention des studios pour mettre fin à la surenchère permanente entre les majors hollywoodiennes, toujours faire plus impressionnant, toujours plus de budget mais de moins en moins d’âme.
Il y a deux points négatifs que l'on pourrait reprocher au film, des points qui ne sont pas négligeables puisqu'il s'agit des acteurs et du scénario, contrairement à certains, Juan Antonio Bayona a su imposer sa patte (sans jeux de mots) auprès du studio, ici le réalisateur n'est pas formaté et il peut laisser libre cours à son imagination mais en ce qui concerne le scénario il n'est absolument pas le maître à bord, l'histoire n'est pas catastrophique mais aurait quand même pu être plus passionnante.
En ce qui concerne le casting on retrouve les anciens de Jurassic World qui rempilent pour cette suite, Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, contrairement au précédent volet ces deux personnage sont plus intéressants, ils ne sont plus le Ying et le Yang, ici Claire (Bryce Dallas Howard) n'est plus la responsable qui court en talons aiguilles dans la jungle, personnage plus travaillé néanmoins toujours pas au niveau pour que le spectateur s'attache, le constat est le même pour Chris Pratt, il n'arrive pas à passer le palier du personnage indispensable, il offre une prestation basique sans plus.
Pour le scénario de Jurassic World : Fallen Kingdom on prend les même et on recommence, Colin Trevorrow qui officiait sur Jurassix World comme réalisateur et scénariste laisse sa place à Juan Antonio Bayona pour la réalisation mais garde sa casquette de scénariste et retrouve à ce pose Derek Connolly, également scénariste sur Jurassic World.
Jurassic World était un remake non avoué de Jurassic Park, en ce qui concerne Jurassic World : Fallen Kingdom c'est également un remake non avoué de Jurassic Park : Le Monde Perdu, comme la suite de Jurassic Park, la suite de Jurassic World plante son décor sur une île où les dinosaures sont livrés à eux même, un groupe est envoyé pour aider les dinosaures et un autre groupe pour les évacuer de l’île.
Rien de bien passionnant, heureusement que le réalisateur originaire de Barcelone parvient à insuffler une certaine poésie comme dans son précédent film, Quelques minutes après minuit, il montre les dinosaures comme des animaux dotés d'une intelligence et surtout d'émotions, d'ailleurs dans ce film ceux qui sont dotés d'humanité ne sont pas ceux que l'on croit.
La mise en scène de Juan Antonio Bayona est impeccable, certaines scènes imprègnent la rétine des spectateurs, parmi ces scènes on peut citer en autre la scène d’ouverture, la scène où le volcan entre en éruption et la scène de fin.
Bayona glisse quelques scènes angoissantes dans des lieux confinés propice à la peur la vraie, un parti pris qui fonctionne bien.
Les effets spéciaux sont impeccables, aussi bien voir mieux réussis que dans Jurassic World premier du nom, un mélange habile entre animatroniques et images de synthèses, les dinosaures sont extrêmement réalistes, les scènes d’action impressionnants et les décors superbes.
Juan Antonio Bayona peut compter sur une équipe technique qui compte dans ses rangs le chef décorateur Andy Nicholson (Alice au pays des merveilles, La Momie (1999), Gravity), le directeur de la photo Oscar Faura (Quelques minutes après minuit, L'orphelinat, The Impossible, Imitation Game) et l'ingénieur de la vision Jordan Altria (Rogue One: A Star Wars story, Assassin's Creed).
Jurassic World : Fallen Kingdom marque la première incursion de Juan Antonio Bayona dans le mondes des blockbusters, un monde où les réalisateurs ont rarement le contrôle total sur leurs œuvres.
Même si Bayona n'a pas eu le contrôle sur le scénario et livre donc son film le moins personnel, il a néanmoins insufflé à cette suite plus d’émotion et une mise en scène qui comportent de grands moments de bravoure, des scènes qui il faut le dire reste gravées, il a également filmé les dinosaures et surtout un, de la plus belle des manières.
Jurassic World : Fallen Kingdom ne ressemble à aucun autre épisode de la saga, un divertissement qui offre du grand spectacle à défaut d'offrir un scénario novateur, Juan Antonio Bayona livre un film où les dinosaures sont sublimés et on une importance centrale au récit.
Un blockbuster qui remplit son rôle
Synopsis :
Trois ans après les événements du parc Jurassic World, un groupe se rend sur l'ancien parc pour retrouver l’Indominus Rex et extraire son ADN, Claire Dearing, qui dirige une association pour la protection des dinosaures, se bat pour sauver les dinosaures de l'île qui sont menacés d'extinction à cause d'une éruption volcanique imminente.
Grace à Benjamin Lockwood, un ancien ami de John Hammond, Claire est envoyée sur l’île pour ramener les dinosaures, pour cette mission elle demande l'aide de son ancien collègue, Owen Grady, ensemble ils se rendent sur l’île mais ils vont vite se rendre compte qu'ils ne sont pas là par hasard.
Anecdotes :
Le film a été tourné à Hawaii et au Royaume-Uni sous le code Ancient Futures.
Jeff Goldblum a tourné ses scènes au studio Pinewood.
La tagline qui figure sue l'affiche du film "Life Finds a Way" est une citation de Ian Malcolm dans Jurassic Park.
La musique du film a été composée par Michael Giacchino (Super 8, Jurassic World, La Planète des singes : Suprématie).
Steven Spielberg est producteur délégué sur le film.