Pourquoi voir Skyscraper ?
Après Rampage : Hors de contrôle, Dwayne Johnson revient une sonde fois en 2018 avec Skyscraper.
Depuis 2001, Dwayne Johnson a joué dans 37 films, une carrière pour le moins prolifique qui s'est accélérée depuis 2010, dernièrement ont a pu voir The Rock dans des films comme Jumanji : Bienvenue dans la jungle, Baywatch : Alerte à Malibu, Fast and Furious 8 et Agents presque secrets.
Depuis Dwayne Johnson est devenu l’une des plus grandes stars du cinéma d’action, voir LA plus grande, une place laissée vacante par Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger.
Dans Skyscraper, le spectateur suit Will Ford, vétéran de guerre et ancien leader de l'équipe de la libération d'otages pour le FBI, Will Ford est désormais responsable de la sécurité des gratte-ciels, sa nouvelle mission s'occuper d'une tour en Chine nommée Pearl, la plus haute tour du monde, pour l'ancien soldat rien ne va se passer comme prévu.
La tour dont il est responsable prend feu, il est accusé de d'avoir déclenché l'incendie, considéré comme un criminel, Will doit trouver les responsables et ainsi prouver son innocence, il va également devoir affronter les flammes pour sauver sa famille piégée l’intérieur du bâtiment.
Non content d'avoir côtoyé trois animaux géants dans Rampage : Hors de contrôle, un film d’action dopé aux stéroïdes qui s'est avéré être un blockbusters estival fort divertissant, Dwayne Johnson récidive une nouvelle fois cet été avec Skyscraper.
Skyscraper est une sorte d'hommage (ou de copier coller tout dépend comment on voit la chose) à La Tour infernale et Piège de Cristal, c'est comme si John McClane rencontrait Douglas Roberts, un savant mélange entre catastrophe et terrorisme.
Dwayne Johnson retrouve une seconde fois le réalisateur Rawson Marshall Thurber après Agents presque secrets, Rawson Marshall Thurber est surtout connu comme un réalisateur de comédies, Dodgeball ! Même pas mal !, Les Miller, une famille en herbe, pour son premier blockbuster Rawson Marshall Thurber livre un film de studio qui exploite tous les clichés du cinéma américain, un héros américain indestructible, une famille modèle, des terroristes étrangers et une mission impossible à part pour un américain qui soulève un peu de fonte.
Malgré cette cascade de clichés, Skyscraper vaut le détour, non pas pour son scénario mais pour ses effets spéciaux, on ressent tout le vertige que l'on pourrait ressentir si nous étions en haut d'un gratte-ciel, un film à voir sur le plus grand écran possible pour apprécier cette superproduction estival.
Dwayne Johnson est à l'heure actuelle le seul capable de réaliser l'impensable, c'est pour ça qu'il excelle dans des films à la limite du nanar,des films qu'il sauve grâce à sa présence et ses gros muscles.
Skyscraper est un film old school qui rend hommage aux super-héros humains bodybuildés de jadis (jadis étant les années 80, c'est vrai que c'est loin), remplacés aujourd'hui par les super-héros de l'écurie Marvel et DC.
Le film doit beaucoup à Dwayne Johnson et à son charisme naturel, il faut dire qu'il est difficile de détester le sympathique et imposant The Rock surtout quand il saute sur un gratte-ciel en flamme depuis une grue pour sauver sa famille.
Dwayne Johnson n'est pas né de la dernière pluie, il est donc conscient que ce film qui n'hésite pas à plagier deux films cultes ne va pas concourir pour les Oscars, néanmoins grâce à son capital sympathie et à son charisme, Dwayne Johnson porte le film sur ses larges épaules, sa présence permet de rester devant cette tour en flamme.
Comme à son habitude il sauve un film bancale à la limite du grand n'importe quoi en le transformant en un divertissement sympathique en cette période où la chaleur mais les organismes à rude épreuve.
Skyscraper, comme Rampage : Hors de contrôle, n'a qu'un seul et unique but, divertir en cette période estival, un film qui ne restera peut être pas dans les mémoires mais aura, le temps d'une heure et demie, réussit la mission première, livrer un spectacle qui en met plein la vue le tout sans temps morts.

Synopsis :

Anecdotes :

Le film a été tourné à Hong Kong et en Colombie Britannique (Vancouver, Coquitlam, Surrey).

La photographie est signée par Robert Elswit, directeur de la photographie sur des films comme Good Night and Good Luck, There Will Be Blood, Night Call et Mission impossible : Rogue Nation.

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