L'autre idée, magistrale est de nous mettre au niveau des chiens. C'est eux que l'on comprend, quant aux humains le film doit faire intervenir une interprète pour que leurs mots est du sens. Ce changement de point de vue facilite l'empathie avec eux, qui découvrent un nouveau lieu. De plus ils sont bien écrit, un chouia caricatural, enfin juste ce qu'il faut pour installer leurs caractères en quelques minutes, ça les rend tellement attachants. Le casting vocal
Mais plus encore ce film soigne son cinéphile.Il met en place un japon fantasmé. Wes Anderson ne situe jamais réellement l'époque où se situe l'histoire Alors qu'il se passe dans une méga city, il lui conserve certains passages obligés que l'on appliquerait plutôt à des petites villes, comme les petites
Et parallèlement il sonde nos références cinématographiques. Il donne le nom d'un réalisateur culte à son protagoniste principal, et multiplie les références à Akira Kurosawa. Ici on ne cesse de déclamer notre amour pour ce réalisateur, alors pensez bien que cet état de fait nous enchante. J'ai passé une partie de ce film à faire des « ahhh » et des « regarde » au key maker du blog qui lui a tenté de me tuer à coup de blind test musical, car une partie de l'ost est empruntée aux films du maestro.J'avais lu pas mal de choses sur ce film, et certaines étaient mitigées je vous avoue que ce n'est pas mon cas. J'aime ce film sans aucun bémol. J'aime ce Japon qui ne l'est pas vraiment, j'aime ce que ce film dit de nous,j'aime sa beauté, j'aime sa forme, son fond, ses intentions, sa couleur, et l'humanité qui l'habite. Quant à sa richesse elle est ainsi faite que je suis sure que lors d'un prochain visionnage je découvrirai d'autres choses qui me le feront encore aimer plus.