[CRITIQUE] : Mission : Impossible - Fallout

[CRITIQUE] : Mission : Impossible - Fallout

Réalisateur : Christopher McQuarrie

Acteurs : Tom Cruise, Henry Cavill, Simon Pegg, Rebecca Ferguson, Ving Rhames, Alec Baldwin, Angela Bassett, Sean Harris, Michelle Monaghan, ...
Distributeur : Paramount Pictures France
Budget : -
Genre : Action, Espionnage, Thriller
Nationalité : Américain
Durée : 2h28min

Synopsis :

Les meilleures intentions finissent souvent par se retourner contre vous…
Dans MISSION : IMPOSSIBLE – FALLOUT, Ethan Hunt accompagné de son équipe de l’IMF – Impossible Mission Force et de quelques fidèles alliées sont lancés dans une course contre la montre, suite au terrible échec d’une mission.

Critique  :

Spectaculaire, old school, brutal et humain, #MissionImpossibleFallout est un diamant brut vertigineux et exceptionnel dans la droite lignée des 2 derniers films, dont on n'a décemment pas fini d'admirer sa maestria. Mission accomplie : le blockbuster de l'été est tout trouvé pic.twitter.com/nblnYOTAd9

— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 24 juillet 2018

La saga Mission : Impossible a toujours été une saga à part dans le monpde cinématographique, une adaptation (très très) libre de la célèbre série des années 60. À chaque film, son réalisateur et un univers différent. Si les deux premiers n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre, une certaine continuité s’est créé avec le troisième opus signé par J.J Abrams. Le scénariste et réalisateur Christopher McQuarrie (déjà au commande de Rogue Nation) revient dol la saga). Cela s’explique car M:I Fallout est la suite directe du dernier film. Ethan et son équipe de choc vont devoir encore une fois repoussé les limites du mot impossible.


[CRITIQUE] : Mission : Impossible - Fallout

Le leader du Syndicat (organisation terroriste) est sous les verrous, mais un nouveau groupe voit le jour, Les Apôtres, avec à leur tête un inconnu du nom de John Lark. Après une mission mené par Ethan Hunt et ses hommes qui se solde par un échec, la directrice de la CIA, Erika Sloane (Angela Bassett, d’une autorité glaciale mais jouissive) impose la présence de son agent, Walker (joué par Henry Cavill, parfait dans le rôle) pour réparer les pots cassés. Ethan va croiser des nouveaux visages, comme la veuve blanche (White Widow, sous les traits de Vanessa Kirby) mais aussi des anciennes connaissances comme Ilsa Faust (agent du MI6, alter ego de Hunt, joué par l’excellente Rebecca Ferguson). Cette mission sera une vraie course contre la montre, entre course poursuite, action effrénée et questionnement moral.


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Si on n’en savait que très peu sur le côté intime du personnage de Ethan Hunt pendant les deux premiers films, M:I 3 avait corrigé cela en le montrant hors mission. Christopher McQuarrie s’était efforcé de lui donner une figure de légende dans Rogue Nation qu’il casse délibérément dans Fallout. Pour la première fois, on va se questionner sur les motivations de Hunt, qu’a-t-il de différent par rapport à un autre agent ? Et surtout pourquoi fait-il ce job ? McQuarrie décide de montrer l’engagement de Hunt, qui au delà des actions physiques ou des cascades qui en jettent est un héros moralement bon. Malgré les failles du système, où basculer du “côté obscure” est tentant et surtout si facile, Ethan Hunt tient bon. Il est prêt à sacrifier sa vie pour sauver des millions de personnes mais pas à sacrifier celles de ses coéquipiers. En faisant cela, McQuarrie tisse un lien vers les autres films de la saga pour les intégrer dans un seul ensemble. Le réalisateur fait sans se donner l’air son propre film de super héros (on peut voir beaucoup de similitude avec le Dark Knight de Christopher Nolan si on y regarde bien).


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M:I Fallout se détache des autres films sur un point : il n’y a aucune séquence d’infiltration. Car cette fois-ci l’espionnage n’est pas au centre du film. Il est, en fait, un pur film d’action. Nous avons droit à une superbe séquence de course poursuite dans Paris (qui dépasse largement celle du premier Jason Bourne, déjà excellente). Le rythme du film est effréné, tout est fait pour ressentir le sentiment d’urgence et de danger. Les Mission Impossible placent à chaque fois le barre haut en terme de scène d’action, celui-là ne fait pas d’exception (comme nous le prouve la course poursuite finale). L’humour, mise en place par M:I Protocole Fantôme, est parfaitement dosée. On sent que l’équipe de l'IMF commence à ressembler à une véritable famille, l’écriture de McQuarrie va dans ce sens.


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Après cinq films, on pourrait penser que la saga perd du souffle, il n’en est rien. Un véritable tourbillon d’action, d’aventure, avec un soupçon de thriller qui sent bon les années 70, Mission Impossible Fallout se place en meilleur blockbuster de l’été sans effort. Il sera trouvé son public entre les fans de la saga, les fans d’action et les autres qui se laisseront tenter grâce aux sourires ravageurs de Tom Cruise, Henry Cavill ou Rebecca Ferguson. 


Laura Enjolvy


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De loin la franchise d'action la plus solide du cinéma ricain depuis que papy McClane a eu le malheur de vouloir faire un double (et bientôt triple) comeback dans les salles après une trilogie mère incroyable, Mission : Impossible entame son supposé dernier virage (ou au moins le point final du chapitre " Syndicat " entamé depuis Protocole Fantôme) avec Fallout, sixième épisode qui a la jolie particularité d'être une réelle suite directe des deux précédents films (là ou les trois premiers ne suivaient pas forcément cette exigeance scénaristique), tout autant que le premier opus de la saga à être cornaqué par le même réalisateur, Christopher McQuarrie, déjà papa du formidablement grisant Rogue Nation.


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Alignant les bons points sur le papier (un vilain commun et des retours salvateurs, la sublime Rebecca Ferguson en tête), méchamment hypé par une campagne promotionnelle aux petits oignons, la péloche avait décemment tout en elle pour nous sauver d'un été ciné boursouflé aux blockbusters pas ou peu divertissants, accaparant l'attention de quelques pépites manquant cruellement de visions (Woman At War et The Guilty notamment).

Sans forcer, Fallout est non seulement un actionner furieusement over the top et grisant, mais il convoque surtout toute la maestria des précédents épisodes pour incarner un quasi-film somme façon course contre la mort aussi désespérée que spectaculaire (à tel point que l'aspect espionnage est limite gommé), dont les shoots d'adrénaline - sans égal - n'ont de cesse de repousser autant les attentes du spectateur (évidemment conquis) que les limites physiques d'un Tom Cruise définitivement increvable.
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Tendu de bout en bout avec son script à tiroirs pointant du doigt une menace crédible (et terriblement actuelle) et ménageant habilement les rebondissements et le suspense, brutal et humain à la fois, profondément old school (tout comme Rogue Nation) tout en étant d'une puissance rare, faisant encore une fois la part belle à ses personnages (Isla Frost/Rebecca Ferguson brille à nouveau de mille feux en alter-ego parfait d'Hunt) et épousant pleinement sa part d'ombre - et donc de réalisme entre deux envolées burnées improbables -; Mission : Impossible - Fallout est un diamant brut vertigineux et exceptionnel dans la droite lignée des deux derniers films, dont on n'a décemment pas fini de fantasmer sur sa beauté.

Mission accomplie Mr Hunt, et même mieux que bien...


Jonathan Chevrier 


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