Après les deux premiers opus "Hotel Transylvania" et le réalisateur Genndy Tartakovsky rempile pour un troisième où cette fois il co-écrit le scénario (en plus de prêter sa voix pour (bébé chiot et bébé blobby) avec Michael McCullers connu pour ses scénarios sur des films aussi divers que "Austin Powers dans Goldmember" (2002) de Jay Roach et (2017) de Tom McGrath. Michael McCullers remplace donc Robert Smigel qui était issu de la bande du Saturday Night Live... Le cinéaste explique qu'il fallait absolument que cette troisième histoire nous fasse changer d'environnement.
Malheureusement c'est le premier échec car, comme le dit Dracula lui-même, le paquebot de croisière c'est comme leur hôtel mais sur l'eau ! Bref, l'originalité n'est pas franchement au rendez-vous. La vraie bonne idée est de faire intervenir le célèbre Van Helsing mais encore une fois en exagérant tellement le personnage qu'il en devient ridicule et ne permet pas de justement contre-balancer le côté cartoonesque des monstres. Ajouté à une vraie gueule hideuse et on a le vrai monstre affreux du film. Mais le vrai soucis c'est que le scénario oublie complètement le "bébé" Dennis et son père Jonathan.
Si bébé a grandi il semble que le paramètre génétique (bébé mi-homme mi-vampire) soit devenu sans importance alors même que Dracula était obnubilé par l'idée que son petit-fils ne soit pas un vampire. Jonathan devient quant à lui un simple second rôle. Très vite donc on tombe sur un scénario très classique et cousu de fil blanc avec des gags qui ne se renouvellent jamais, reposant sur les caractéristiques de chaque monstre, des monstres qu'on connait déjà très bien et qui ne nous surprennent plus. Le pompom arrive à la fin avec un choix de chanson "finale" aussi absurde qu'inappropriée.
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