HARDBALLDe Brian RobbinsIl y a un peu plus d'un an, le keymaker de ce blog et moi avons décidé de nous intéresser à la filmographie de Keanu Reeves. Pour être précise, j'ai commencé et j'ai communiqué mon enthousiasme. Au début, un film en a juste entraîné un autre, puis on en a vu un maximum. Les derniers qu'ils nous restent à voir ne sont soit pas encore sorti; soit difficiles à dénicher. Mais grâce aux site de vente d'occasions nous avons réussi à découvrir Hardball,et à le rajouter à notre collection.Conor O'Neill, est un joueur patenté. Il est criblé de dettes. Différents bookmakers sont à ses trousses. À bout de forces, il se rend chez un ami banquier pour lui mendier des milliers de dollars. Finalement il se retrouve face à huit gamins qui veulent être entraînés et jouer au baseball.Règle numéro un dans la filmographie de cet acteur, à chaque film dont le pitch vous donnera un petit goût de déjà vu, sachez que vous êtes sur une fausse piste. Un homme qui perd pied qui se retrouve face à un groupe d'enfants qui vivent dans les quartiers les plus pourris de Chicago. Ça a foncièrement un goût de déjà vu. Rajoutez y une jolie professeure et je vois poindre un sourire sur vos visages. Mais très vite c'est autre chose qui naît. Le scénario assez bien mené, arrive à faire disparaître le jeu et l’intérêt du spectateur pour ce pan de l'histoire en faisant porter le poids de ce film sur cette équipe de baseball et sur ses petits joueurs.
Ce film qui ressemble donc à un film de sport et de rédemption comme on en a tous vu, mais à bas bruit il se met à aborder des aspects sociétaux qui sont d'une insolente actualité alors que ce film à dix sept ans. Entre autre, on y parle des quartiers abandonnés par l'argent, par les politiques, par les policiers, par les pères. On parle de la place des adultes dans les sports d'enfants qui oublient que l’intérêt et de créer un moment, une place sécurisée, pour ces petits; un espace autre qui les enrichira différemment de l'école ou de leurs foyers. D'ailleurs, il est bon de remarquer que pendant toutes les séances de coaching, jamais Conor ne leur parle de technique, de combinaisons, ou autres points techniques. Il ne leur parlent que de la vie, de manière d’être, il leur prouve son affection, donne des gages. Il est dans l'humain. Et par un heureux effet cela donne de l'universalité à ce récit, pas besoin de connaître toutes les règles du baseball pour pouvoir appréhender
ce film.C'est un film plus riche qu'il y paraît avec un montage parfois ambitieux qui a provoqué un long débat dans notre foyer . Il y a une volonté à deux ou trois reprises de créer quelque chose autour de lui. Rajouter à la fracture au moment où s'entame le dernier chapitre du film par exemple. En transformant ce qui aurait pu se résumer en un plan séquence, en une suite de petits plans montés de manières dynamiques. J'ai aimé,et c'est entré en écho avec ce que je ressentais après avoir vu la scène précédente. Ça n'a pas séduit autant ma moitié (euphémisme). Je ne suis pas loin de croire que ça correspond peut être plus au moment et à la manière dont on reçoit le film, que sur une qualité ou une appréciation sur la technique.Les décors, les lumières, les costumes sont très début des années 2000. un peu trop à mon goût. Je suis pour que Conor est un pantalon et un jean à sa taille, et pas celui de son grand frère par exemple, mais ce ne sont que des détails.
Le film est brillant par son casting, et en particulier celui des enfants. Pour la petite histoire ils ont casté une douzaine d'enfants trop mignons, et avec un vrai caractère. Il les ont amenés pendant trois semaines dans une sorte de camps de vacances avec au programme, le matin acting, et l’après midi rudiment de baseball. Et au final leur complicité transperce l'écran, ça réchauffe le cœur de les voir interagir. Je sais qu'il est bon de signalé que c'est l'un des premiers rôle de Michael B.Jordan qui incarne a lui seul tout un pan du coté sociétal dont je vous parlais plus haut. Mais moi c'est G-baby qui a volé mon cœur DeWayne Warren, ce petitou prend à bras le corps son rôle, et m'a fait passer par un éventail de sentiments.Keanu reeves a un rôle à l'opposé d'où on l'attend. Il choisit une interprétation à base de grands gestes, très physique, pendant toute une partie du film, qui complétée par ses costumes jamais à sa taille, lui donne un coté perdu qui sied à l'histoire. Et l'osmose entre lui et les petits est jubilatoire.La trop rare Diane Lane, est sublime et parfaite dans ce film. Elle est le révélateur de ce que ces enfants portent en eux, mais aussi de ce que Connor évite de voir.Ce film est un film qui fait pleurer. Vous êtes prévenus, nous nous ne l'étions pas. Il est bien servit, ambitieux, mais pas gratuit. Il nous fait nous questionner sur le fait d’être ou pas au rendez-vous, et fait un amer portrait de la société dans laquelle nous évoluons
Ce film qui ressemble donc à un film de sport et de rédemption comme on en a tous vu, mais à bas bruit il se met à aborder des aspects sociétaux qui sont d'une insolente actualité alors que ce film à dix sept ans. Entre autre, on y parle des quartiers abandonnés par l'argent, par les politiques, par les policiers, par les pères. On parle de la place des adultes dans les sports d'enfants qui oublient que l’intérêt et de créer un moment, une place sécurisée, pour ces petits; un espace autre qui les enrichira différemment de l'école ou de leurs foyers. D'ailleurs, il est bon de remarquer que pendant toutes les séances de coaching, jamais Conor ne leur parle de technique, de combinaisons, ou autres points techniques. Il ne leur parlent que de la vie, de manière d’être, il leur prouve son affection, donne des gages. Il est dans l'humain. Et par un heureux effet cela donne de l'universalité à ce récit, pas besoin de connaître toutes les règles du baseball pour pouvoir appréhender
ce film.C'est un film plus riche qu'il y paraît avec un montage parfois ambitieux qui a provoqué un long débat dans notre foyer . Il y a une volonté à deux ou trois reprises de créer quelque chose autour de lui. Rajouter à la fracture au moment où s'entame le dernier chapitre du film par exemple. En transformant ce qui aurait pu se résumer en un plan séquence, en une suite de petits plans montés de manières dynamiques. J'ai aimé,et c'est entré en écho avec ce que je ressentais après avoir vu la scène précédente. Ça n'a pas séduit autant ma moitié (euphémisme). Je ne suis pas loin de croire que ça correspond peut être plus au moment et à la manière dont on reçoit le film, que sur une qualité ou une appréciation sur la technique.Les décors, les lumières, les costumes sont très début des années 2000. un peu trop à mon goût. Je suis pour que Conor est un pantalon et un jean à sa taille, et pas celui de son grand frère par exemple, mais ce ne sont que des détails.
Le film est brillant par son casting, et en particulier celui des enfants. Pour la petite histoire ils ont casté une douzaine d'enfants trop mignons, et avec un vrai caractère. Il les ont amenés pendant trois semaines dans une sorte de camps de vacances avec au programme, le matin acting, et l’après midi rudiment de baseball. Et au final leur complicité transperce l'écran, ça réchauffe le cœur de les voir interagir. Je sais qu'il est bon de signalé que c'est l'un des premiers rôle de Michael B.Jordan qui incarne a lui seul tout un pan du coté sociétal dont je vous parlais plus haut. Mais moi c'est G-baby qui a volé mon cœur DeWayne Warren, ce petitou prend à bras le corps son rôle, et m'a fait passer par un éventail de sentiments.Keanu reeves a un rôle à l'opposé d'où on l'attend. Il choisit une interprétation à base de grands gestes, très physique, pendant toute une partie du film, qui complétée par ses costumes jamais à sa taille, lui donne un coté perdu qui sied à l'histoire. Et l'osmose entre lui et les petits est jubilatoire.La trop rare Diane Lane, est sublime et parfaite dans ce film. Elle est le révélateur de ce que ces enfants portent en eux, mais aussi de ce que Connor évite de voir.Ce film est un film qui fait pleurer. Vous êtes prévenus, nous nous ne l'étions pas. Il est bien servit, ambitieux, mais pas gratuit. Il nous fait nous questionner sur le fait d’être ou pas au rendez-vous, et fait un amer portrait de la société dans laquelle nous évoluons