Attendu avec beaucoup d'impatience, Under The Silver Lake déçoit énormément. Objet postmoderne, le film s'enlise dans la citation de longs-métrages issus de la pop-culture comme Mulholland Drive, Something got to give entre autres. Commençant comme Fenêtre sur Cour d'un certain Alfred Hitchcock, Under The Silver Lake se poursuit dans un Hollywood façon La La Land sauce vintage. Le héros s'ennuie donc et observe ses voisines (souvent nues ou dénudées) depuis son appartement défraîchi. Puis lorsque intervient le meurtre de l'une de ces dernières, tout s'accélère et le film pêche par plusieurs endroits. On ne croit pas une seconde à ce thriller où les meurtres gravitent autour du personnage principal. A part l'esthétique colorée du film (seul point positif), on se surprend à regarder sa montre car oui, c'est un peu long.
Pour finir, Under The Silver Lake plaira sans doute aux amateurs de meurtres macabres et autres enquêtes policières saugrenues mais déplaira sûrement à ceux qui s'attendaient à un film qui ne cite pas sans cesse ses prédécesseurs sans jamais trouver son port d'attache.
Un sérieux manque d'originalité, passez votre chemin et ce n'est pas le beau minois d'Andrew Garfield qui nous fera dire le contraire. Dommage, le début du film était bien parti.