Oui vous ne rêvez pas, John McPhail réalisateur du film Where Do We Go From Here? revient à l'attaque avec un synopsis des plus surprenants, une comédie musicale de Noël sur fond de film de zombie ou l'inverse, à vous de voir ! Pour son premier long métrage, le réalisateur avait fait le tour des festivals, il revient ici en ouverture de l' Etrange Festival à la réputation bien fondée. Une projection qu'il accompagnera d'une bonne définition de son film; " Un film fait pour divertir ! " et là pour le coup on est presque pas déçu !
Anna and the Apocalypse reste un bon divertissement, généreux sur ce que l'on peut attendre d'un tel film mais déçoit sur son originalité. Si le synopsis nous promettait un film étonnant et original, on a droit à une oeuvre qui n'est qu'un simple mélange de genres reprenant les codes de chacun sans se démarquer pour autant. Ainsi vous pourrez retrouver des scènes déjà vues des milliers de fois mais aussi des scènes grandement inspirées d'autres films comme Shaun of the Dead. Du déjà vu mais aussi des personnages peu travaillés, sans grand profondeur comme dans de nombreux films du genre. Sans doute le côté divertissement qui prend le dessus.
Mais heureusement le film possède un excellent côté musical, très adapté. Son côté comédie musicale fonctionne notamment grâce à son casting de bonnes voix; qui incarne Ella Hunt, Ben Wiggins, Malcolm Cumming, Christopher Leveaux et Sarah Swire les jeunes acteurs principaux qui mériteraient d'apparaître un peu plus au cinéma mais aussi Mark Benton habitué de la télé anglaise ou encore Thoros of Myr dans la série Game Of Thrones. De bonnes musiques accompagnées d'un photographie très réussie de Sara Deane, opératrice caméra sur Captain Phillips ou encore Vol 93 !
Malgré ses longueurs Anna and the Apocalypse reste un film fun, divertissant et plein de bonnes intentions. On retrouve ce qu'on aime dans le cinéma de genre, avec une bonne petite touche d'humour anglais. Parfait à voir entre potes avec un bon vin chaud quelques jours avant noël ! Mais on regrette le manque de de profondeur et d'originalité pour un film qui avait matière.