(Critique - sans spoilers - de la saison 1)
Avant même son arrivée sur les ondes US cet été (elle débarque d'ici quelques jours sur France 2, ndlr), le cop show Take Two avait déjà (très lourdement) été annoncé comme le nouveau Castle de la chaîne ABC, une étiquette aussi imposante à porter sur le haut du front vu le succès et la renommée de feu la série dominée par le couple Stana Katic (Beckett) et Nathan Fillion (Castle), qu'elle est infiniment facile à flanquer puisque le show est, justement, la nouvelle création " originale des " parents " de Castle, Andrew W. Marlowe et Terri Edda Miller.
Et autant dire que le duo ne s'est pas forcément foulé niveau concept, puisqu'il inverse tout simplement les rôles et le rapport de forces des héros de son précédent bébé, tout en louchant gentiment sur le pitch de LA référence ultime du genre (et qui a inspiré tous les shows qui ont suivi au fil des années), la merveilleuse Moonlighting/Clair de Lune.
Sauf que pour trop éviter la redite - enfin, on se comprend -, force est d'avouer qu'ils ont tout de même, un sacré joker dans leur manche : un couple vedette aussi improbable qu'atypique, composé du vieux briscard des dramas US, Eddie Cibrian, et de la craquant (et définitivement trop rare) Rachel Bilson.
Un plus indéniable tant le tandem, drôle et complémentaire (leur alchimie est même plus qu'évidente), magnifie la simplicité criante d'une fiction policière qui ne renouvelle décemment pas le genre, mais s'avère in fine suffisamment solide et bien enlevé pour séduire.
L'histoire du show suit celle de Sam Swift, ex-star de série policière qui, une fois sortie de sa dernière rupture en date et de sa cure de désintox, se met en tête d'assister un détective privé dans ses enquêtes, pour mieux préparer un potentiel nouveau rôle sur le petit écran.
Le couperet tombe sur le chevronné Eddie Valetik, un temps réfractaire à sa proposition, avant de vite réaliser que, mine de rien, elle peut s'avère être un excellent atout dans ses enquêtes...
Pas la série de l'année - et encore moins de l'été - donc, mais elle roule sa bosse avec malice et sans accroc, et c'est déjà (vraiment) pas mal...