Au joyeux temps des colonies
Tavernier aux manettes, fluidité de la caméra et mise en scène dynamique au programme, les feux sont au vert. Au niveau du casting, y’a du lourd avec ni plus ni moins que la fine fleur du cinéma français : Philippe Noiret, Isabelle Huppert, Jean Pierre Marielle, Stéphane Audran accompagné de seconds rôles aux personnages tout aussi intéressants et riches avec Eddy Mitchell, Guy Marchand, Gérard Hernandez.Et l’histoire là-dedans ; çà lorgne sévère du côté de la comédie italienne des 70’s mais sans oser vraiment aller jusqu’au bout des intentions et pour moi c’est bien là que le bas blesse. Cet entre-deux hésitant entre le conte version comédie et la chronique coloniale sous forme de pamphlet me laisse plus observateur que spectateur de ce spectacle pourtant talentueux. Au centre de l’histoire on a un Philippe Noiret dans le rôle d’un flic du début du 20ème siècle dans un village d’une colonie africaine. Couard, c’est une vraie carpette sur laquelle sa femme, son pseudo beau-frère, les maquereaux du coin et une part de la population s’essuie les pieds. Et puis boum, un jour il décide de revêtir la cape du dieu vengeur. Et çà dézingue dans tous les coins. Excellent tout de même ce personnage couard devenant un cynique pince sans rire froid. Voilà pour le côté farce assumé sans envolées et donc légèrement frustrante.Ensuite la satire de la colonisation française offre de bons moments avec ses militaires déconnectés, ses prêtres paternalistes et la domination culturelle de bon ton ; un racisme ordinaire même pas conscientisé.Une ambiance bizarre et pesante pour un film que j’aurais aimé plus tranchant.
Sorti en 1981
Ma note: 14/20
Tavernier aux manettes, fluidité de la caméra et mise en scène dynamique au programme, les feux sont au vert. Au niveau du casting, y’a du lourd avec ni plus ni moins que la fine fleur du cinéma français : Philippe Noiret, Isabelle Huppert, Jean Pierre Marielle, Stéphane Audran accompagné de seconds rôles aux personnages tout aussi intéressants et riches avec Eddy Mitchell, Guy Marchand, Gérard Hernandez.Et l’histoire là-dedans ; çà lorgne sévère du côté de la comédie italienne des 70’s mais sans oser vraiment aller jusqu’au bout des intentions et pour moi c’est bien là que le bas blesse. Cet entre-deux hésitant entre le conte version comédie et la chronique coloniale sous forme de pamphlet me laisse plus observateur que spectateur de ce spectacle pourtant talentueux. Au centre de l’histoire on a un Philippe Noiret dans le rôle d’un flic du début du 20ème siècle dans un village d’une colonie africaine. Couard, c’est une vraie carpette sur laquelle sa femme, son pseudo beau-frère, les maquereaux du coin et une part de la population s’essuie les pieds. Et puis boum, un jour il décide de revêtir la cape du dieu vengeur. Et çà dézingue dans tous les coins. Excellent tout de même ce personnage couard devenant un cynique pince sans rire froid. Voilà pour le côté farce assumé sans envolées et donc légèrement frustrante.Ensuite la satire de la colonisation française offre de bons moments avec ses militaires déconnectés, ses prêtres paternalistes et la domination culturelle de bon ton ; un racisme ordinaire même pas conscientisé.Une ambiance bizarre et pesante pour un film que j’aurais aimé plus tranchant.
Sorti en 1981
Ma note: 14/20