Play it again Steven
2045, la vie sur Terre n’est guère joyeuse. La vraie vie, palpitante, heureuse et truffée d’aventures en tout genre se déroule dans l’Oasis. Sorte de « jeu monde et universel » ; les humains ne rentrent plus en interaction dans le réel mais se retrouvent pour vivre leur vie dans cet univers virtuel avec des amis sous forme d’avatar comme soit même. Ce monde ne fait guère rêvé. Mais c’est bien pire encore lorsqu’une multinationale souhaite en prendre le pouvoir pour des intérêts purement mercantile. Spielberg ne fait pas ici un film dénonciateur mais on ne peut s’empêcher d’y voir un parallèle avec nos GAFA sorte de supra nation qui souhaite organiser en lieu et place des Etats le monde de demain. Les dérives d’un ultra libéralisme débridé où le monstre cannibalise petit à petit son créateur (les multinationales prenant le pouvoir sur les Etats et la représentation citoyenne). A près de 71 ans, Spielberg frappe encore fort et juste et reste toujours dans le moove. Toujours vert, à cet âge il parvient à réaliser un magnifique film de gamer, la poésie de ET a disparu mais son film est terriblement d’actualité. Il fait aussi écho aux dangers générés sur nos vies par cette invasion progressive du virtuel dans notre sphère intime. Ensuite question cinéma, Spielberg est un maître. Les allers retours entre monde réel et virtuel sont virtuoses et illustrent à merveille l’interaction entre les deux. Effets spéciaux, montages, mouvements de caméras : tout y est pour un spectacle ébouriffant. Féru d’images, Spielberg joue aussi avec les références fortes (la magie de la séquence autour de « Shining ») et les clins d’œil innombrables à la pop culture. Au point qu’il faudrait visionner son film à de multiples reprises afin de tout capter. Pour un homme qui avait 14 ans en 1985, ce film est magique sur ce point. La magie du cinéma allié à une réflexion sur le monde comme il va : pertinent, un brin de poésie manque à l’appel.
Sorti en 2018
Ma note: 15/20
2045, la vie sur Terre n’est guère joyeuse. La vraie vie, palpitante, heureuse et truffée d’aventures en tout genre se déroule dans l’Oasis. Sorte de « jeu monde et universel » ; les humains ne rentrent plus en interaction dans le réel mais se retrouvent pour vivre leur vie dans cet univers virtuel avec des amis sous forme d’avatar comme soit même. Ce monde ne fait guère rêvé. Mais c’est bien pire encore lorsqu’une multinationale souhaite en prendre le pouvoir pour des intérêts purement mercantile. Spielberg ne fait pas ici un film dénonciateur mais on ne peut s’empêcher d’y voir un parallèle avec nos GAFA sorte de supra nation qui souhaite organiser en lieu et place des Etats le monde de demain. Les dérives d’un ultra libéralisme débridé où le monstre cannibalise petit à petit son créateur (les multinationales prenant le pouvoir sur les Etats et la représentation citoyenne). A près de 71 ans, Spielberg frappe encore fort et juste et reste toujours dans le moove. Toujours vert, à cet âge il parvient à réaliser un magnifique film de gamer, la poésie de ET a disparu mais son film est terriblement d’actualité. Il fait aussi écho aux dangers générés sur nos vies par cette invasion progressive du virtuel dans notre sphère intime. Ensuite question cinéma, Spielberg est un maître. Les allers retours entre monde réel et virtuel sont virtuoses et illustrent à merveille l’interaction entre les deux. Effets spéciaux, montages, mouvements de caméras : tout y est pour un spectacle ébouriffant. Féru d’images, Spielberg joue aussi avec les références fortes (la magie de la séquence autour de « Shining ») et les clins d’œil innombrables à la pop culture. Au point qu’il faudrait visionner son film à de multiples reprises afin de tout capter. Pour un homme qui avait 14 ans en 1985, ce film est magique sur ce point. La magie du cinéma allié à une réflexion sur le monde comme il va : pertinent, un brin de poésie manque à l’appel.
Sorti en 2018
Ma note: 15/20