Black or White
Auréolé du Grand Prix du Jury au Festival de Cannes, ce film sous forme de farce signe le retour de Spike Lee aux affaires après de longues décennies de léthargie. Comparé à un film des frères Coen pour le côté absurde du scénario et l’éventail de rednecks bas de plafond, il fait plutôt pensé à un épisode de « Starsky et Hutch » sous perfusion blaxploitation. On est dans les 70’s pur jus aussi bien dans les costards, les coupes afro, la musique cool et surtout la défense de l’égalité noir/blanc. Et pour défendre ses convictions Spike Lee met en image un roman comique dans lequel un black infiltre le KKK après un coup de fil de génie. Ce flic black épaulé de son acolyte blanc vont faire exploser une section locale du KKK de l’intérieur. Drôle mais suscitant la réflexion, pamphlet super appuyé contre le racisme, c’est une farce politique acide sous forme de polar déjanté. Qu’est ce qu’on se marre autour de ces dialogues finement écrits !!! Eux aussi très appuyés, car Spike Lee ne fait pas dans la finesse surtout lorsqu’il s’agit de faire allusion aux dérives Trumpienne de l’Amérique d’aujourd’hui. Mais bon, Trump, une des cibles de ce pamphlet, n’est guère subtil lui-même. Une sorte d’arroseur arrosé. Donc démonstratif, c’est sûr ; manichéen aussi ; mais le panache fait oublier les semelles de plomb avec lesquelles avancent parfois le film. Et la fin est déconcertante, comme une grosse claque inattendue en écho avec l’actualité. Pas dans le ton du reste du film, donc surprenante. A ce demander si elle permet à Spike Lee de rendre son message plus audible ou s’il s’est fait simplement plaisir ??? Un bon film grand public de cette année ciné.
Sorti en 2018
Ma note: 15/20
Auréolé du Grand Prix du Jury au Festival de Cannes, ce film sous forme de farce signe le retour de Spike Lee aux affaires après de longues décennies de léthargie. Comparé à un film des frères Coen pour le côté absurde du scénario et l’éventail de rednecks bas de plafond, il fait plutôt pensé à un épisode de « Starsky et Hutch » sous perfusion blaxploitation. On est dans les 70’s pur jus aussi bien dans les costards, les coupes afro, la musique cool et surtout la défense de l’égalité noir/blanc. Et pour défendre ses convictions Spike Lee met en image un roman comique dans lequel un black infiltre le KKK après un coup de fil de génie. Ce flic black épaulé de son acolyte blanc vont faire exploser une section locale du KKK de l’intérieur. Drôle mais suscitant la réflexion, pamphlet super appuyé contre le racisme, c’est une farce politique acide sous forme de polar déjanté. Qu’est ce qu’on se marre autour de ces dialogues finement écrits !!! Eux aussi très appuyés, car Spike Lee ne fait pas dans la finesse surtout lorsqu’il s’agit de faire allusion aux dérives Trumpienne de l’Amérique d’aujourd’hui. Mais bon, Trump, une des cibles de ce pamphlet, n’est guère subtil lui-même. Une sorte d’arroseur arrosé. Donc démonstratif, c’est sûr ; manichéen aussi ; mais le panache fait oublier les semelles de plomb avec lesquelles avancent parfois le film. Et la fin est déconcertante, comme une grosse claque inattendue en écho avec l’actualité. Pas dans le ton du reste du film, donc surprenante. A ce demander si elle permet à Spike Lee de rendre son message plus audible ou s’il s’est fait simplement plaisir ??? Un bon film grand public de cette année ciné.
Sorti en 2018
Ma note: 15/20