Paris, de nos jours. David, 24 ans, vivote de petits boulots. Il s'occupe souvent de sa nièce, Amanda, 7 ans qu'il adore. Un après-midi, alors qu'il se rend au parc pour rejoindre sa soeur aînée, c'est le drame. Cette dernière se retrouve fauchée, David va devoir prendre en charge sa nièce.
Récit très actuel, et qui prend à la gorge en quelques minutes (cf. l'attentat), Amanda aborde les vicissitudes de l'existence de David mais s'avère on ne peut plus mélo vers la fin avec notamment sa salve de violons et piano qui vient gâcher les belles larmes de sa jeune actrice. Petit lardon (comme aime l'appeler son oncle), ange blond, cette fillette vient éclairer le film par sa grâce, l'actrice est si jeune et a déjà tout d'une grande. Quant à Vincent Lacoste, il est très juste. On retrouve même la compagne d'Andréa Martel, Colette Brancillon de la série "Dix Pour Cent"... dont je ne vous dévoile pas le rôle qu'elle endosse... Décidément, cette série ouvre les portes en grand à de magnifiques talents du cinéma.
Au final, Amanda est certes un beau film sur le deuil et la "paternité" mais avec une fin en bé-mol. Dommage, car les acteurs livrent une partition époustouflante, mention spéciale à la petite fille.