Réalisateur : Donovan Marsh
Acteurs : Gerard Butler, Gary Oldman, Michael Nyqvist, Common,...Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget : -
Genre : Thriller, Action.
Nationalité : Américain.
Durée : 2h02min.
Synopsis :
Dans les profondeurs de l'océan arctique, alors que le commandant sous-marinier Joe Glass tente de retrouver un sous-marin américain en détresse, il découvre que des terroristes russes préparent un coup d'État menaçant de bouleverser l'ordre du monde. Glass doit désormais réunir une troupe de Navy SEALs afin de sauver le président russe retenu en otage et éviter la Troisième Guerre mondial...
Critique :
Shooté au patriotisme comme ce n'est pas permit, suffisamment abracadabrantesque pour annihiler toute propension réaliste mais roulant sa bosse avec efficacité,#HunterKiller, actionner prévisible & bien campé, fait bien le job pour tout amateur nostalgique de péloches régressives pic.twitter.com/QaE62k2hxa— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 13 décembre 2018
Il y a quelque chose d'assez triste lorsque l'on regarde la carrière en dent de scie du génial Gerard Butler, passé de second couteau de luxe dans d'excellentes séries B à figure de proue d'un monument du culte burné (Leonidas Forever), puis à " héros " de divertissements aussi foutraques que peu mémorables; tant le comédien n'a jamais vraiment su capitaliser sur la hype énorme de son rôle-titre de 300, même s'il peut depuis, porter des films sur son propre nom.
Mais cela ne nous empêche pas de férocement apprécier le garçon, toujours dix fois plus charismatique que la majorité des wannabe action men d'Hollywood, et parfois capable de rattacher son nom à des B movies vraiment respectable (l'excellent Criminal Squad de Christian Gudegast, sortie cette année).Parti à nouveau pour sauver le monde par la force de ses biscottos et de son menton d'acier, le bonhomme nous revient en ces dernières heures de 2018 avec Hunter Killer, un bon thriller d'action bien gras et réac venu tout droit des 80's/90's.
Un bon et (très) long spot pour l'armée US, rien (mais alors vraiment rien) de plus.
Jonathan Chevrier