Skottie Young met fin à son histoire de fantasy qui n’est pas vraiment pour les enfants. En 4 tomes, les aventures de Gertrude nous ont bien fait rire, c’est donc l’occasion de revenir sur I Hate Fairyland.Au départ, Skottie Young était surtout connu pour ses skeches et ses couvertures variant chez Marvel qui permettaient de revisiter sous un angle enfantin les héros de la maison des idées. Et puis il s’est aventuré dans le pays d’Oz. Mais l’imagination du gars était trop fertile pour s’adapter à un univers déjà existant. Après une aventure avec Rocket Racoon, il s’était donc lancé dans l’écriture et le dessin de I Hate Fairyland il y a 4 ans.On avait déjà eu l’occasion d’évoquer la série à la publication de ses premiers tomes mais le fait que l’auteur ait décidé d’y mettre fin au vingtième numéro (4e tome chez nous qui vient de paraitre chez Urban), valait bien un article dédié. Pour rappel, l’histoire est celle de la petite Gertrude, jeune fille aux cheveux vert fluo, qui est aspirée dans le monde enchanteur de Fairyland. Pour retrouver sa chambre, elle doit partir à la recherche d’une clé et donc vivre d’incroyables aventures. Mais 30 ans plus tard, elle est toujours coincée dans ce monde qui lui sort par les yeux. Pour ne rien arranger, elle est restée bloquée dans son corps de gamine. Devenue désabusée (oui, elle se biture avec son compagnon, la mouche clopeuse Larry) et ultra-violente, elle cherche toujours un moyen de partir … mais ne prendra jamais de bonne décision pour y arriver. Ce qui est bien avec I Hate Fairyland, c’est que Skottie Young laisse complètement libre court à son imagination et nous laisse deviner ce qui pourrait arriver si nous étions bloqué trop longtemps dans l’attraction It’s a small world de Disneyland. C’est donc à chaque fois un doux mélange de couleurs chatoyantes, d’univers ultra kawai, de monstres démesurés, de personnages hauts en couleurs et surtout de violence qui devient un véritable défouloir, sans oublier les injures automatiquement détournées dans ce pays de conte de fées.